"L’abus de pub est dangereux pour le climat", alerte Jean-Pierre, porte-parole du mouvement Alternatiba Besançon. Amer, il dresse un constat plutôt négatif du contenu publicitaire dans l’espace public : "Il y a une contradiction entre les messages de sensibilisation à l’urgence climatique et les messages publicitaires qui sont 100 fois plus nombreux et qui nous disent de faire l’inverse (...) La publicité conduit à une surconsommation de biens donc aux matières premières, d’énergie donc de sur-émission de gaz à effet de serre".
À ce bilan, s’ajoute la question de la légalité de certains panneaux publicitaires donnant dans l’espace public. Au total, Alternatiba a relevé 50 panneaux publicitaires illégaux à Besançon. Si Téo Gallego, porte-parole du mouvement et d’ANV-COP21 Besançon, note des progrès avec des actions de démontage, cela ne reste pas "suffisant" selon lui : "on voit encore des panneaux illégaux. On demande également à mairie de donner une contravention aux annonceurs qui ne respectent pas la règle".
Pour entrer dans les clous, les panneaux ne doivent pas être :
- Recto-verso
- Sur deux pieds
- Côte à côte
Jean-Pierre rappelle que les panneaux doivent être dans le sens de la circulation et que ceux mesurant 12 m2 sont désormais interdits. "Il y en a pourtant encore rue de Vesoul à l’entrée de ville, après le giratoire".
Face à la mobilisation du mouvement, le ton est monté entre les membres d’Alternatiba et le gérant de l’enseigne "La Valentine" qui a décidé de porter plainte.