Un timbre à l’effigie de Pasteur

La vaccination n’a jamais été autant d’actualité en 2022. Pour le bicentenaire de la naissance de Louis Pasteur, un des pères de la vaccination, la Poste a décidé d’émettre un timbre à son effigie à partir du 15 février.

© cre?ation de Patrick De?rible, d'apre?s photo Institut Pasteur/Muse?e Pasteur - photo Atelier Nadar /gravure de Pierre Bara

Ce timbre à l’effigie de Louis Pasteur qui sera tiré à 705.000 exemplaires

Le timbre "Pasteur"

© cre?ation de Patrick De?rible, d'apre?s photo Institut Pasteur/Muse?e Pasteur - photo Atelier Nadar /gravure de Pierre Bara

Le souvenir

Le souvenir © La Poste

Le timbre et le souvenir seront vendus en avant-première du vendredi 4 au dimanche 6 février 2022

DOLE (39)

PARIS (75)

À partir du 7 février 2022,

Info + : un peu d'histoire

Né en 1822 à Dole, Louis Pasteur, reçu à l’École normale supérieure de Paris (1843),

s’intéresse d’abord à la cristallographie. Ses travaux sur la dissymétrie moléculaire, consacrés par l’Académie des sciences (1853), démontrent qu’il existe une ligne de démarcation entre le monde organique et le monde minéral. Une découverte fondatrice de son œuvre future.

En 1865, il dépose le brevet de son procédé de conservation des vins par chauffage à l’abri de l’air sous le nom de «pasteurisation», une invention appliquée aujourd’hui à tous les aliments dans le monde entier.

Pionnier de la microbiologie, Pasteur prouve que les microbes, parfois porteurs de maladies, se diffusent partout dans l’eau, l’air, sur les objets, la peau. Il recommande des mesures de prévention (asepsie), dont la propreté des mains, pour faire rempart à la contagion.

Pasteur a l’idée d’utiliser des agents infectieux pour obtenir l’immunisation de maladies, comme le choléra des poules ou le charbon des moutons, et met au point des vaccins. Après nombre de difficultés, il teste sur l’homme, avec succès, son vaccin contre la rage (en 1885. Cette découverte lui vaut une consécration mondiale. Jusqu’à sa mort en 1895, il dirigera l’Institut qui porte à jamais son nom.

© Fabien Azire – La poste

Quitter la version mobile