Un sexagénaire récidiviste mis en examen pour viol sur mineur à Vesoul

Publié le 22/01/2025 - 16:46
Mis à jour le 23/01/2025 - 09:16

Etienne Manteaux, le procureur de Besançon, a indiqué ce mercredi 22 janvier 2025 que deux mineurs âgés d’à peine huit ans et de neuf ans et demi avaient été appâté chez un sexagénaire qui leur avait promis de l’argent. Ce dernier les a sexuellement agressés dans son appartement à Vesoul. Déjà condamné en 2008 pour viol, il s’agit désormais de savoir s’il n’y a pas d’autres victimes…

 © mCi
© mCi

Ce sont des riverains qui ont contacté les forces de l’ordre samedi après avoir aperçu deux mineurs dans la rue, l’un torse-nu et l’autre totalement nu. En état de choc, ils ont réussi à confier aux policiers avoir été victimes de violences sexuelles.

L’auteur des faits, un individu de 63 ans, a été rapidement identifié. Son mode opératoire ? il a proposé de l’argent aux enfants qui l’ont suivi. Ils ont ensuite pris peur.

"L'homme, disent-ils, les a giflés. Ils sont rentrés dans son appartement et ont été contraints par la pression à se dévêtir. Le mineur de 8 ans a dit avoir été victime de caresses et sous la contrainte de réaliser un début de fellation. Le second mineur a tenté de s’enfuir et a été rattrapé, d'où les traces de griffures", explique Etienne Manteaux.

Ils ont finalement réussi à échapper à l’individu.

Un homme déjà condamné en 2008

Le sexagénaire a été interpellé par les forces de l’ordre. Il a livré spontanément aux policiers qu’il ne s’agissait pas d’un viol, mais "d’agressions sexuelles". "Lors de sa garde à vue, il reconnaîtra a minima les faits", indique le procureur en précisant que le sexagénaire a expliqué que "c’était un acte de vengeance par rapport à la société".

En 2008, il avait déjà été condamné par la cour d’assises de la Haute-Saône pour des faits de viol sur mineurs.

"Au-delà de ces faits, il s’agira de déterminer s’il n’y a pas eu d’autres victimes potentielles de cet homme".

Il a été placé en examen et en détention provisoire pour viol et tentative de viol sur mineur de moins de 15 ans.

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

À la tête d’une entreprise de terrassement, il étend son domaine sans permis de construire

Un chef d’entreprise de 33 ans a installé son entreprise en 2014 entre son domicile située à La Chevillotte et la route amenant à Mamirolle dans une zone classée en zone agricole sur le plan local d’urbanisme… Il a continué ses travaux d’envergure jusqu’en 2024 malgré le refus du permis de construire en 2023. Il sera présenté devant le tribunal correctionnel de Besançon le 17 novembre 2025.

Avec 90.000 euros de rémunération annuelle, il ne payait ni charges sociales ni patronales…

Présenté jeudi 10 avril 2025 devant le parquet de Besançon, le chef d’entreprise des sociétés "Construction du Haut-Doubs" et "Rosema Invests" sera convoqué le 16 mai 2025 pour abus de confiance aggravés au préjudice de l’Urssaf dans le cadre des activités professionnelles. Au total, le chef d’entreprise n’a pas payé 1,6 million d’euros de charges sociales.

Procès au civil pour dénonciation calomnieuse : Jonathann Daval fixé en juin

La cour d'appel de Besançon décidera le 13 juin 2025 si Jonathann Daval, condamné à 25 ans de réclusion pour avoir tué son épouse Alexia, doit verser des dommages et intérêts à son ancienne belle-famille pour l'avoir injustement accusée du meurtre, a-t-elle annoncé vendredi 11 avril.

Scandale Number Wok à Pontarlier : les patrons menaient la grande vie avec des salariés étrangers dans le grenier

C’est une affaire hors norme que les autorités ont révélée ce jeudi 10 avril à Besançon. Le procureur de la République Étienne Manteaux, accompagné de Laurent Perraut, directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs, et Patrick Le Barre, chef du service interdépartemental de la police aux frontières (SIPAF), a détaillé une enquête visant le couple dirigeant du restaurant Number Wok à Pontarlier.

Interpellations de Frédéric Vuillaume : FO porte plainte pour “atteinte à la liberté d’expression et du droit de manifester”

Le syndicat Force Ouvrière Conseil Régional Franche-Comté-Bourgogne appelle à un rassemblement de soutien à Frédéric Vuillaume, son secrétaire général, devant le tribunal judiciaire de Montbéliard le 27 mars à 13h30. Ce dernier est convoqué au tribunal de police pour une amende de 68 euros liée à des slogans scandés lors de la visite de la ministre Aurore Bergé à Onans.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 12.1
légère pluie
le 15/04 à 09h00
Vent
3.82 m/s
Pression
1001 hPa
Humidité
94 %