Des faits similaires se sont déjà produits en début d’année. Le mode opératoire reste le même. Après une première transaction douteuse pour un réabonnement à un magazine, un individu a appelé la victime en se faisant passer pour un employé de son agence bancaire. Après un long entretien de deux heures, il est parvenu à lui soutirer ses informations bancaires en expliquant devoir effectuer des "vérifications".
L’escroc a ensuite convaincu le septuagénaire de remettre sa carte bancaire à un courtier spécialement dépêché à son domicile.
Près de 10.000 euros subtilisés
Ce n’est que le lendemain que la victime s’aperçoit de la supercherie en consultant son relevé bancaire. Elle découvre plusieurs retraits ainsi que des chats sur internet pour un montant total de 9.700 €…
Les conseils de la police de Besançon
Face à ce genre de procédé, les policiers appellent à la vigilance. Ils rappellent également que les agents de banque ne demandent "jamais les codes confidentiels de carte bleue, ni les numéros de comptes de ses clients (en tant qu’employé, il a un accès direct à l’information). Les banques, quant à elles, n’envoient jamais de coursier au domicile de ses clients pour récupérer un moyen de paiement".
"En cas de doute, il ne faut pas hésiter à couper court à la conversation en raccrochant (…) Puis faire un contre-appel à l’agence ou aux numéros de permanence de sa société bancaire (avec un numéro que l’on aura préalablement cherché et vérifié) et se déplacer à sa banque pour vérifier la réalité de la fraude", est-il conseillé.