Suppressions de lits dans les hôpitaux, mesures de confinement contraignant les libertés. Les personnes rassemblées ont dénoncé "neuf mois d'inaction" du gouvernement et un "Ségur de la santé" stérile avec le mythe des 12.500 créations de lit annoncées par Olivier Véran.
"On ne nie pas que le Covid est là et, malheureusement, tue des personnes, mais ça fait neuf mois que ça dure et ça fait neuf mois que ce gouvernement
est incapable de faire quoi que ce soit pour l'hôpital", a déclaré Julien Juif, secrétaire de Solidaires dans le Doubs, alors que la région Bourgogne-Franche-Comté est actuellement l'une des plus touchées par la deuxième vague de coronavirus.
"Le Ségur de la Santé n'a répondu en rien aux principales revendications des personnels hospitaliers pour des soins de qualité : des postes et des lits"
"L'hôpital avant le Covid, ça ne fonctionnait pas (...) Alors, c'est sûr qu'avec qu'une maladie qui sature les hôpitaux, ça fonctionne encore moins bien", a pointé M. Juif. Il a également dénoncé "le côté liberticide (...) des attestations", nécessaires "pour aller au travail ou faire nos courses". "Ce discours, on ne le supporte plus", a-t-il encore déclaré, évoquant la possible tenue d'une nouvelle manifestation prochainement.
"Assez de confinement plus de soignants, moins d'actionnaires !"
Manifestation contre la "marchandisation" de la santé
Les manifestants ont commencé à se réunir vers 14h. Après une heure de discours, le cortège est parti peu avant 15h de la place de la révolution pour rejoindre la préfecture par la Grande rue et Granvelle. Un parcours court, mais de nombreux manifestants. Ils étaient entre 650 et 700 manifestants selon les syndicats, 400 selon les autorités. Le cortège est arrivé vers 15h20 avant de se disloquer relativement rapidement vers 16h.