EXCLU…
Jean-Philippe a été contacté par les enquêteurs de la cellule d'identification criminelle de la gendarmerie de Haute-Saône le lendemain d'un meurtre qui s'était produit à Vesoul où elle a retrouvé le corps sans vie d'une personne ayant reçu de nombreux coups de couteau au bord d'un étang au printemps dernier pour lui demander de l'aide pour ce type d'intervention. En effet, habituellement, la gendarmerie mobilise un hélicoptère sur les lieux venant de Dijon ce qui a un coût important (salaire du pilote, déplacement de l'engin…) De plus, un hélicoptère est limité notamment pour se rapprocher du sol et peut faire s'envoler des dizaines d'indices, de preuves qui peuvent être importants pour mener une enquête.
Suite à cette demande, Jean-Philippe a fait une démonstration ce tout ce qu'on pouvait faire avec un drone, en particulier la précision avec laquelle on peut le faire voler, le faire poser n'importe où, la disposition de la caméra, etc.
Il a décidé, sans les consulter, de faire un prototype d'un appareil conçu pour les besoins de la gendarmerie et aux couleurs de la gendarmerie "de qualité et à bas prix" qui permettrait d'équiper les casernes et qui est facile à manipuler.
La base de ce prototype est constituée d'un drone civil avec 4 hélices en carbone, de 60 cm d'envergure avec une électronique de stabilisation qui permet, même avec 30 km/h de vent, de rendre l'appareil stable. Cela permet de réaliser des images très précises et nettes à quelques centimètres du sol. "Par exemple, on peut aisément envisager de l'équiper d'un fil et d'un buvard pour relever le niveau de pollution au-dessus d'une rivière et éviter d'y envoyer un bateau avec des plongeurs pour un simple relevé avec un retour caméra" nous informe Jean-Philipe Culas, "On peut également prélever une tache de sang même dans un endroit inaccessible. On peut tout imaginer !" ajoute-t-il.
Le prototype (voir photos), de la marque créée par Jean-Philippe Culas, Skyrobot, sera présenté pour la première fois au salon Micronora dès mardi 23 septembre 2014. Le brevet d'Etat de ce nouvel appareil sera déposé en 2015.
À partir du mois de novembre prochain, Jean-Philippe Culas prendra ses quartiers au cœur de Témis Innovation à Besançon pour travailler avec des chercheurs de Femto-st et en microtechnique pour perfectionner ce type d'équipement.