Le premier cahier des charges de l’Appellation Mont d’Or a été publié en 1981. "Une AOP évolue dans un monde en perpétuel changement, le cahier des charges doit donc également s’adapter. Il encadre des pratiques en lien avec les caractéristiques du produit, de son territoire et de son histoire. Chaque révision des textes renforce ces liens, vers toujours plus d’exigences", explique le syndicat du Mont d'Or. Et d'ajouter : "En cohérence avec les évolutions en cours dans les autres AOP fromagères du massif jurassien, le nouveau texte du Mont d’Or vise à apporter des réponses globales sur les trois piliers du développement durable : social, environnemental et économique".
Quelles seront les mesures "phares" ?
Certaines mesures renforcent le modèle social du Mont d’Or, autour "d’une agriculture à taille humaine": "Le nombre de vaches dans les exploitations est ainsi limité à 50 par travailleur", nous est-il précisé. D’autres mesures consolident le "caractère extensif d’une production de montagne, en affirmant la place des prairies permanentes à plus de 80% dans la surface fourragère" : "La distribution de maïs en affouragemenent vert est interdite, les plafonds de fertilisation azotée sont abaissés, la surface en herbe par vache augmente", indique le syndicat.
Une nouvelle zone élargie au Nord
Au regard de l’analyse du milieu physique (sol, climat, altitude, paysages… ) et des usages historiques du Mont d’Or, les experts désignés par l’INAO ont défini "les principes généraux de délimitation et validé une nouvelle zone pour l’AOP Mont d’Or, élargie au Nord, comprenant au total 140 communes contre 95 avant la révision", nous précise-t-on.
(Communiqué du syndicat du Mont d’Or)