Tout juste dévoilé à Besançon, ce robot symbolise le premier du Grand-Est et ne devrait pas être le dernier. Selon le professeur Laurent Tavernier, ce nouvel outil devrait s'étendre à tous les CHU disposant d'une équipe chirurgicale pour l'oreille "ce robot modifie complètement la pratique, le but premier est d'apporter des bénéfices aux patients, nous verrons ça sur le long terme".
Le chirurgien garde le contrôle
Si Robotol est présenté comme un robot "autonome", il est en réalité contrôlé et maîtrisé par le chirurgien lors de l'opération : "il y a une sécurité, nous avons un joystick pour contrôler chaque mouvement, ce n'est pas un robot automatique ni autonome mais un outil qui va aider celui qui opère", précise le professeur.
Poses d'implant cochléaire destinées aux personnes sourdes, diminution de tremblements de la main du chirurgien et recherche de pathologies au microscope, le robot possède plusieurs outils dont un écran disposé autour pendant l'opération.
L'équipe du CHU de Besançon a été formée à cette nouvelle maîtrise et devrait opérer au total une centaine de patients en compagnie de Robotol.
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Dans le monde, une douzaine de robots existent, dont quatre en France.