Porté depuis plus de 5 ans par le groupe Diméo (ex-Imagerie médicale de Séquanie depuis 2022), le Centre d’imagerie médicale de Chrysopolis ouvrira ses portes lundi 4 novembre prochain avec un tout nouvel équipement de pointe pour accueillir les patients quelle que soit leur(s) pathologie(s).
Installé depuis de nombreuses années à la Polyclinique de Franche-Comté (PFC), le centre d’imagerie principal ne déménagera pas pour autant puisque le centre de Chrysopolis vient ”en complément pour proposer une offre plus importante, proposer des places de parkings et permettre obtenir des rendez-vous plus tôt tout en restant dans le même quartier, parce qu’aujourd’hui, on est au maximum de notre capacité d’accueil”, précise Emmanuelle Jacquin. Au service d’imagerie médicale de la polyclinique, 90.000 patients sont accueillis chaque année dans une espace de 1.000 m2 avec 40 salariés dont 38,5 équivalents temps plein (ETP). Le temps d’attente moyen pour prendre rendez-vous pour une IRM est d’environ un mois et demi.
En terme d’organisation du personnel, des embauches ont déjà été faites en amont de l’ouverture du nouveau centre. ”On a effectivement plus de personnels”, confirment Emmanuelle Jacquin et Frédéric Dufay. Au niveau du groupe Diméo, on compte aujourd’hui 120 salariés dont 87 ETP pour 26 médecins radiologues. Sur le site de Chrysopolis, une vingtaine de personnes y travailleront chaque jour.
Un espace dédié à l’imagerie de la femme et à celle des sportifs
Au centre de Chrysopolis, le groupe Diméo proposera un espace dédié à l’imagerie de la femme. Les patientes devront donc se rendre dans les nouveaux locaux pour effectuer des mammographies essentiellement, au lieu de la polyclinique. ”L’objectif est d’y offrir un service dédié, dans un univers plus chaleureux, plus cosy pour sécuriser les patientes et leur apporter un maximum de confort”, souligne Frédéric Dufay.
Un autre espace dédié sera crée pour accueillir spécifiquement les sportifs. ”Ce ne sont pas uniquement les sportifs en compétition que accueillerons, mais aussi les sportifs du dimanche, les jeunes comme les plus âgés qui exercent une activité physique”, nous précise Dr Yvan Narboux, radiologie à la PFC.
Côté matériel, le nouveau centre sera équipé d’un scanner et d’une IRM ”dernière génération”, précise le radiologue, d’une installation de radiologie, d’un mammographe et de plusieurs échographes. ”On aura à la fois du scanner et de l’IRM à la polyclinique et du scanner et de l’IRM dans le nouveau centre”, indique Frédéric Dufay.
”La lumière du jour, en radiologie, est une chose très très importante, les choses évoluent”, constate la directrice.
Au-delà de ces nouveaux services, le centre d’imagerie de Chrysopolis offrira des conditions de travail plus agréables aux professionnels de santé et administratifs, dans des locaux neufs, plus grands (1.100 m2) et éclairés par la lumière du jour grâce à de grandes baies vitrées, ”ce qui est très important”, souligne Emmanuelle Jacquin, en faisant référence aux services de radiologie historiquement installés dans les sous-sol des hôpitaux : ”la lumière du jour, en radiologie, est une chose très très importante, les choses évoluent”, constate la directrice.
La proximité et la lutte contre les déserts médicaux
Créé en 1976, l’Imagerie médicale de Séquanie s’est largement développée pour devenir en 2022 le groupe Diméo lorsqu’il s’est associé au cabinet d’imagerie médicale de Pontarlier. Les deux sociétés ont alors fusionné. ”Nous avons un maillage territorial important puisqu’on est à Besançon avec notre site principal qu’est la Polyclinique de Franche-Comté, on est rue des Granges à Besançon, on est à Baume-les-Dames, on a deux sites à Valdahon, dont un cabinet de radiologie et un centre d’imagerie scanner ouvert en 2023 complété d’une IRM en 2024, à 100 mètres l’un de l’autre”, énumère la directrice de Diméo. À Pontarlier, le groupe compte un cabinet de radiologie et travaille également dans le cadre d’un groupement d’intérêt économique à l’hôpital de la commune pour le scanner et l’IRM.
”C’est notre volonté d’être proches des patients, c’est pour cela que l’on a des cabinets historiques de plus de 30 ans comme à Baume-les-Dames et on a voulu les pérenniser en y installant de l’équipement lourd”, commente Emmanuelle Jacquin, ”notre politique c’est la proximité et la lutte contre les déserts médicaux.”
Ouvrir un nouveau centre d’imagerie, s’associer à des cabinets, installer de nouveaux équipement… ”Il n’y a que comme ça qu’on y arrivera”, affirme Dr Yvan Narboux qui se réjouit de voir de jeunes radiologues souhaitant travailler pour Diméo.
Infos +
*Chrysopolis (grec - ”ville d’or”) est un surnom donné à Besançon au IXe siècle par l’archevêque de Besançon, Hugues de Salins, qui faisait inscrire le mot Crisopolis au revers de ses monnaies et joignait fréquemment à son titre d’archevêque les déterminatif Crisopolitanus. (Source : www.persee.fr)