Un nouveau centre d’imagerie médicale ouvre bientôt près de la Polyclinique de Franche-Comté

Publié le 04/09/2024 - 12:03
Mis à jour le 09/09/2024 - 08:36

Début novembre 2024, un nouveau centre d’imagerie médicale ouvrira près de la Polyclinique de Franche-Comté, rue Blaise Pascal à Besançon. Il s’agit du centre d’imagerie de Chrysopolis*. On a rencontré Emmanuelle Jacquin, directrice du groupe Diméo, Dr Yvan Narboux, radiologue et Frédéric Dufay, responsable qualité et adjoint de la directrice ce mercredi 3 septembre.

Porté depuis plus de 5 ans par le groupe Diméo (ex-Imagerie médicale de Séquanie depuis 2022), le Centre d’imagerie médicale de Chrysopolis ouvrira ses portes lundi 4 novembre prochain avec un tout nouvel équipement de pointe pour accueillir les patients quelle que soit leur(s) pathologie(s). 

Installé depuis de nombreuses années à la Polyclinique de Franche-Comté (PFC), le centre d’imagerie principal ne déménagera pas pour autant puisque le centre de Chrysopolis vient ”en complément pour proposer une offre plus importante, proposer des places de parkings et permettre obtenir des rendez-vous plus tôt tout en restant dans le même quartier, parce qu’aujourd’hui, on est au maximum de notre capacité d’accueil”, précise Emmanuelle Jacquin. Au service d’imagerie médicale de la polyclinique, 90.000 patients sont accueillis chaque année dans une espace de 1.000 m2 avec 40 salariés dont 38,5 équivalents temps plein (ETP). Le temps d’attente moyen pour prendre rendez-vous pour une IRM est d’environ un mois et demi.

Dr Yvan Narboux, radiologue et Emmanuel Jacquin, directrice du groupe Diméo. © Alexane Alfaro

En terme d’organisation du personnel, des embauches ont déjà été faites en amont de l’ouverture du nouveau centre. ”On a effectivement plus de personnels”, confirment Emmanuelle Jacquin et Frédéric Dufay. Au niveau du groupe Diméo, on compte aujourd’hui 120 salariés dont 87 ETP pour 26 médecins radiologues. Sur le site de Chrysopolis, une vingtaine de personnes y travailleront chaque jour.

Un espace dédié à l’imagerie de la femme et à celle des sportifs

Au centre de Chrysopolis, le groupe Diméo proposera un espace dédié à l’imagerie de la femme. Les patientes devront donc se rendre dans les nouveaux locaux pour effectuer des mammographies essentiellement, au lieu de la polyclinique. ”L’objectif est d’y offrir un service dédié, dans un univers plus chaleureux, plus cosy pour sécuriser les patientes et leur apporter un maximum de confort”, souligne Frédéric Dufay.

Un autre espace dédié sera crée pour accueillir spécifiquement les sportifs. ”Ce ne sont pas uniquement les sportifs en compétition que accueillerons, mais aussi les sportifs du dimanche, les jeunes comme les plus âgés qui exercent une activité physique”, nous précise Dr Yvan Narboux, radiologie à la PFC.

Côté matériel, le nouveau centre sera équipé d’un scanner et d’une IRM ”dernière génération”, précise le radiologue, d’une installation de radiologie, d’un mammographe et de plusieurs échographes. On aura à la fois du scanner et de l’IRM à la polyclinique et du scanner et de l’IRM dans le nouveau centre”, indique Frédéric Dufay.

”La lumière du jour, en radiologie, est une chose très très importante, les choses évoluent”, constate la directrice.

Au-delà de ces nouveaux services, le centre d’imagerie de Chrysopolis offrira des conditions de travail plus agréables aux professionnels de santé et administratifs, dans des locaux neufs, plus grands (1.100 m2) et éclairés par la lumière du jour grâce à de grandes baies vitrées, ”ce qui est très important”, souligne Emmanuelle Jacquin, en faisant référence aux services de radiologie historiquement installés dans les sous-sol des hôpitaux : ”la lumière du jour, en radiologie, est une chose très très importante, les choses évoluent”, constate la directrice.

Image architecte - Le futur centre d'imagerie médicale de Chrysopolis à Besançon © Groupe Diméo

La proximité et la lutte contre les déserts médicaux

Créé en 1976, l’Imagerie médicale de Séquanie s’est largement développée pour devenir en 2022 le groupe Diméo lorsqu’il s’est associé au cabinet d’imagerie médicale de Pontarlier. Les deux sociétés ont alors fusionné. ”Nous avons un maillage territorial important puisqu’on est à Besançon avec notre site principal qu’est la Polyclinique de Franche-Comté, on est rue des Granges à Besançon, on est à Baume-les-Dames, on a deux sites à Valdahon, dont un cabinet de radiologie et un centre d’imagerie scanner ouvert en 2023 complété d’une IRM en 2024, à 100 mètres l’un de l’autre”, énumère la directrice de Diméo. À Pontarlier, le groupe compte un cabinet de radiologie et travaille également dans le cadre d’un groupement d’intérêt économique à l’hôpital de la commune pour le scanner et l’IRM.

”C’est notre volonté d’être proches des patients, c’est pour cela que l’on a des cabinets historiques de plus de 30 ans comme à Baume-les-Dames et on a voulu les pérenniser en y installant de l’équipement lourd”, commente Emmanuelle Jacquin, ”notre politique c’est la proximité et la lutte contre les déserts médicaux.”

Ouvrir un nouveau centre d’imagerie, s’associer à des cabinets, installer de nouveaux équipement… ”Il n’y a que comme ça qu’on y arrivera”, affirme Dr Yvan Narboux qui se réjouit de voir de jeunes radiologues souhaitant travailler pour Diméo.

Infos +

*Chrysopolis (grec - ”ville d’or”) est un surnom donné à Besançon au IXe siècle par l’archevêque de Besançon, Hugues de Salins, qui faisait inscrire le mot Crisopolis au revers de ses monnaies et joignait fréquemment à son titre d’archevêque les déterminatif Crisopolitanus. (Source : www.persee.fr)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Santé

À Besançon, Julie Parisot mise sur l’accompagnement pour surmonter les troubles alimentaires

Après une carrière dans l’Education nationale, Julie Parisot s’est reconvertie dans l’accompagnement des troubles alimentaires. Désormais psychopraticienne en "approche centrée sur la personne", la thérapeute s’est spécialisée dans l’accompagnement des troubles alimentaires et de l’estime de soi et propose désormais ses services à Besançon. Elle revient pour nous sur le rôle qu’elle joue pour aider les personnes à surmonter leurs troubles alimentaires.

Plus de 150 acteurs réunis pour “attirer et fidéliser les professionnels de la santé” dans la région

Plus de 150 personnes ont échangé ce 7 novembre 2024 à Dole sur le plan d’actions et les bonnes pratiques à mettre en œuvre pour attirer et fidéliser les professionnels de la santé, du social, du médico-social en Bourgogne-Franche-Comté.

Le Mouv’ de Lou #1 – Comment se détendre le dos à son poste de travail ?

À partir de ce vendredi 8 novembre, Lou Boillon, professeure de yoga et de pilâtes, formatrice Qualité de vie au travail à Besançon, nous propose, une fois par mois, son mouvement à faire là où vous vous trouvez, au travail, à la maison, en balade… pour vous détendre, atténuer certains maux et reprendre conscience de votre corps.

Une nouvelle plateforme de guidage robotisée pour les neurochirurgiens du CHU de Besançon

Le service de neurochirurgie du CHU de Besançon utilise depuis le 12 septembre dernier la plateforme de guidage robotisée Stealth Autoguide™ de Medtronic, une assistance robotisée qui permet aux neurochirurgiens du CHU de sécuriser davantage les biopsies cérébrales, a-t-on appris dans un communiqué du 5 novembre 2024.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 18.33
couvert
le 25/11 à 09h00
Vent
7.15 m/s
Pression
1011 hPa
Humidité
48 %