La peine est assortie d'une mise à l'épreuve de 18 mois avec obligation de soin, de travail et notamment 3.000 euros de dommages et intérêts à la victime en réparation du préjudice moral.
Une enquête avait été ouverte après réception par le parquet de Mâcon, en 2014, d'une lettre de dénonciation d'une professeure de la jeune fille, alors
lycéenne, qui avait formulé ces accusations au sein de son établissement. Lors de l'audience, le 31 octobre, la prévenue a maintenu ses accusations
de viol contre cet ancien voisin résidant dans l'Allier, chez qui elle avait fait du babysitting, datant les premiers faits à 2010 et affirmant que ceux-ci
se seraient poursuivis pendant la procédure. Les enquêteurs avaient toutefois blanchi cet homme, d'abord placé sous le statut de témoin assisté avant de bénéficier d'un non lieu en mars, tandis que son accusatrice était renvoyée devant la justice pour "dénonciation mensongère".
Partie civile à l'audience, l'homme s'est dit "satisfait" de la décision du tribunal correctionnel, en particulier "d'être reconnu comme une victime", a
indiqué à l'AFP son conseil Me Fabienne Causse. L'avocat de la défense n'avait pu être joint jeudi matin.