Le 9 mai 2019, trois ovins morts (un bélier, un agneau et une brebis) et cinq brebis blessées (et plus tard euthanasiées) ont été découverts par leur propriétaire à Barnay, au nord d’Autun en Saône-et-Loire, en limite de la Côte-d’Or.
Cette situation a fait l’objet d’un constat par l’Office National de la chasse et de la Faune sauvage (ONCFS), en lien avec la Direction départementale des territoires (DDT) de Saône-et-Loire.
Le jour même, une photo de loup
Les éléments du constat établi par les agents spécialisés de l’ONCFS, ainsi que les images qu’ils ont recueillies après la pose d’un piège photographique le jour-même dès le signalement effectué, conduisent à retenir l’hypothèse de la responsabilité d’un loup dans ce cas.
Sur proposition de la DDT 71 et de l’ONFCS 71, le Préfet réunira prochainement « la cellule de veille et de suivi du loup » mise en place en juin 2015. Cette cellule permet de partager régulièrement les informations sur le loup, et de définir un protocole de surveillance, de protection et d’intervention adapté au département de Saône-et-Loire.
Réagir aux attaques de loup
Les éleveurs dont les troupeaux subiraient une attaque de type canidé sont invités à contacter la préfecture dans un délai de 48h00 (tél : 03 85 21 82 99). La procédure de constatation sur place par les agents spécialisés de l’ONCFS, et les dispositions à prendre par l’éleveur sont précisées sur le site internet des services de l’Etat.
Le loup fait l’objet d’une protection stricte aux niveaux international, communautaire et national. Le cadre d’intervention est fixé par le plan national d’actions 2018-2023 sur le loup et les activités d’élevage, dont l’objectif est d’assurer à la fois la viabilité de l’espèce et la protection des troupeaux et des éleveurs.
Infos +
Toutes les informations sur la situation du loup en France, son évolution, ses impacts sur les troupeaux, les mesures de prévention ainsi que les modalités d’indemnisation en cas d’attaques sont disponibles sur le site de l' ONCFS.