Les assistants d’éducation dénoncent une "situation sociale dégradée avec une précarisation de la jeunesse, des licenciements, un délaissement des services publics confirmé par le dernier rapport annuel sur l'état de la fonction publique".
Et d’ajouter : "L’école ne peut pas être à la fois un lieu d'éducation exemplaire pour notre jeunesse et pour cette même jeunesse, quelques années plus tard, le lieu d'une insertion dans la vie active précaire".
Les AED ont décidé de maintenir leur mobilisation jeudi 12 décembre et leur grève entraine "au minimum la fermeture d'un internat" ce mercredi 11 décembre au soir. Au total, six dortoirs sont concernés soit 180 élèves, majoritairement des élèves de seconde.