Selon un premier bilan, les enquêteurs ont saisi un véritable arsenal composé de plusieurs centaines d'armes, dont des fusils mitrailleurs, des fusils d'assaut, des pistolets mitrailleurs, des armes de poing (pistolets et revolvers) et des fusils d'épaule. Plusieurs milliers de munitions de tous calibres viennent compléter l'arsenal confisqué, a indiqué la gendarmerie nationale.
Au total, 44 personnes ont été placées simultanément en garde à vue, ce mardi matin, à l'occasion d'une importante opération, coordonnée par la gendarmerie nationale sur l'ensemble du territoire français, (métropolitain et outre-mer). Parmi les gardés à vue figurent aussi bien des collectionneurs que des individus au lourd passé criminel.
En Franche-Comté, trois suspects domiciliés dans le Doubs, le Jura et la Haute-Saône ont été identifiés. Ces collectionneurs d'armes, sont en cours d'audition par les enquêteurs de la Section de recherches de Besançon.
"Cette opération, qui permet de mettre un coup d'arrêt à des trafics d'armes sur Internet, pourrait mettre en lumière la porosité entre le milieu des amateurs d'armes et celui du grand banditisme", a estimé la gendarmerie dans son communiqué.
Les gardes à vue, perquisitions et saisies se poursuivent.
Cette opération nationale baptisée « Armes 78 » s'est déroulée sans incident dans le cadre d'une enquête diligentée par la Section de recherches de gendarmerie (SR) de Versailles (78), sous la direction d'une juge d'instruction du tribunal de grande instance de PONTOISE (95).
Plusieurs centaines d'enquêteurs, de 26 sections de recherches de gendarmerie, dont celle de Besançon, et de plusieurs groupements de gendarmerie départementale, ainsi que des spécialistes de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) et du Service technique de recherches judiciaires et de documentation (STRJD), appuyés par des gendarmes mobiles et des gardes républicains, ont pris part à cette opération de grande ampleur à la fois en
métropole, en Corse et en Outre-mer.