Cet ancien responsable d'une entreprise de sonorisation a "reconnu lors de sa garde à vue être à l'origine de la mort de sa femme", a indiqué la procureure de la République de Montbéliard, Ariane Combarel, confirmant une information de l'Est Républicain. Il a été mis en examen pour "assassinat" et placé en détention provisoire le 6 novembre 2020.
Le suspect, qui entretenait un relation extraconjugale avant la mort de son épouse, n'a pour l'instant pas donné de précisions sur les circonstances du crime et un éventuel mobile.
Le matin du 28 octobre 2019, Marie-Claude Franz, 65 ans, a été découverte morte dans son lit, tuée par balle, dans la maison du couple à Trévenans (Territoire-de-Belfort).
Son mari avait donné l'alerte, indiquant aux gendarmes qu'elle était "dépressive" et s'était donné la mort avec une arme de poing qu'il détenait légalement à son domicile, un Magnum 357.
Mais "le témoignage des proches de la victime", qui émettaient des doutes sur un possible suicide, et "des éléments balistiques", tels que le type d'arme utilisé, la trajectoire du projectile ou encore le fait que la victime était droitière alors que la blessure se trouvait au niveau du front à gauche, ont rapidement semblé suspects aux enquêteurs de la gendarmerie, a relevé la procureure.
Mariée depuis près de 25 ans à cet amateur d'armes, la victime était une couturière et une cuisinière appréciée, mère d'une fille issue d'une première relation et grand-mère de plusieurs petits enfants.
- Avant cette affaire, le gouvernement avait recensé 146 cas de féminicide pour l'année 2019, soit une hausse de 20% par rapport à 2018, selon les derniers chiffres officiels.
(AFP)