Un homme de 55 ans écroué pour l'assassinat de sa femme, maquillé en suicide

Publié le 07/12/2020 - 15:45
Mis à jour le 07/12/2020 - 15:45

Un homme de 55 ans a été mis en examen et écroué pour l’assassinat de sa femme, qu’il avait maquillé en suicide à Trévenans (Territoire-de-Belfort) il y a plus d’un an, a-t-on appris lundi auprès du parquet de Montbéliard.

 © Automobiles Peugeot
© Automobiles Peugeot

Cet ancien responsable d'une entreprise de sonorisation a "reconnu lors de sa garde à vue être à l'origine de la mort de sa femme", a indiqué la procureure de la République de Montbéliard, Ariane Combarel, confirmant une information de l'Est Républicain. Il a été mis en examen pour "assassinat" et placé en détention provisoire le 6 novembre 2020.

Le suspect, qui entretenait un relation extraconjugale avant la mort de son épouse, n'a pour l'instant pas donné de précisions sur les circonstances du crime et un éventuel mobile.

Le matin du 28 octobre 2019, Marie-Claude Franz, 65 ans, a été découverte morte dans son lit, tuée par balle, dans la maison du couple à Trévenans (Territoire-de-Belfort).

Son mari avait donné l'alerte, indiquant aux gendarmes qu'elle était "dépressive" et s'était donné la mort avec une arme de poing qu'il détenait légalement à son domicile, un Magnum 357.

Mais "le témoignage des proches de la victime", qui émettaient des doutes sur un possible suicide, et "des éléments balistiques", tels que le type d'arme utilisé, la trajectoire du projectile ou encore le fait que la victime était droitière alors que la blessure se trouvait au niveau du front à gauche, ont rapidement semblé suspects aux enquêteurs de la gendarmerie, a relevé la procureure.

Mariée depuis près de 25 ans à cet amateur d'armes, la victime était une couturière et une cuisinière appréciée, mère d'une fille issue d'une première relation et grand-mère de plusieurs petits enfants.

  • Avant cette affaire, le gouvernement avait recensé 146 cas de féminicide pour l'année 2019, soit une hausse de 20% par rapport à 2018, selon les derniers chiffres officiels.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Homicide conjugal : à Besançon, une convention pour améliorer la prise en charge des mineurs

Le procureur de la République Etienne Manteau a présenté ce mercredi 15 janvier 2025 au tribunal judiciaire de Besançon et en compagnie de responsables judiciaires et d’institutions médicales et du Département du Doubs, la nouvelle convention permettant une amélioration de la prise en charge des enfants dans le contexte d’un homicide conjugal. 

Une nouvelle magistrate et un vérificateur installés à la chambre régionale des comptes Bourgogne-Franche-Comté

La chambre régionale des comptes Bourgogne-Franche-Comté a procédé jeudi 9 janvier 2025 à l’installation d’une nouvelle magistrate, Marina Albrecht, lors d’une audience solennelle présidée par Emmanuel Roux, président de la chambre. À cette occasion, un nouveau vérificateur, Fabrice Taillard a prêté le serment exigé pour l’exercice de ses fonctions.

La plainte contre la secrétaire fédérale du Parti socialiste classée sans suite à Besançon

Le 26 décembre dernier, la première secrétaire fédérale du PS avait été placée en garde à vue suite à dépôt de plainte de la part d’un homme de 70 ans qui avait été prélevé de 80 euros. Aucune charge n’a été retenue, la faute étant due à une erreur de saisie informatique, a-t-on appris ce 14 janvier 2025.

Faute médicale à la naissance : l’hôpital Nord Franche-Comté condamné à indemniser un homme handicapé

L'hôpital Nord Franche-Comté (HNFC), implanté près de Belfort, a été condamné à verser près de 1,5 million d'euros à un jeune homme lourdement handicapé depuis une faute médicale survenue lors de sa naissance en 1998, a-t-on appris mardi 7 janvier 2025 auprès du tribunal administratif de Besançon.

À Besançon, deux associations alertent sur le danger des pratiques de stationnements en ville

En 2020, les associations ''Trottoirs libres !'' et ''Association vélo Besançon'' ont saisi la ville de Besançon pour dénoncer les arrêts et stationnements illégaux sur trottoirs et bandes cyclables, en violation du code de la route et de la loi handicap de 2005. Le 17 décembre 2024, la Cour d'appel du Tribunal administratif a rendu son jugement : pas de condamnation pour la ville de Besançon.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 -1.23
ciel dégagé
le 18/01 à 06h00
Vent
0.98 m/s
Pression
1030 hPa
Humidité
90 %