Un homme condamné à 15 ans de réclusion pour le viol de son bébé en Côte-d'Or

Publié le 14/12/2019 - 09:45
Mis à jour le 14/12/2019 - 07:22

Un homme a été condamné vendredi soir à quinze ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de la Côte-d’Or, devant laquelle il comparaissait pour le viol en 2015 de son bébé de sept mois, a-t-on appris de sources concordantes.

© Alexane Alfaro ©
© Alexane Alfaro ©

Celui qui avait 36 ans au moment des faits était jugé pour viol, atteintes sexuelles et violences sur sa petite fille, alors que des lésions avaient été découvertes à l'hôpital en décembre 2015 sur le corps du nourrisson, amené par ses parents qui venaient de découvrir du sang dans sa couche.

La peine, annoncée par le jury peu avant minuit, est assortie d'un suivi socio-judiciaire de 10 ans et du retrait de l'autorité parentale. Elle est conforme aux réquisitions de l'avocate générale. Mais la sentence est jugée très lourde par l'avocate de cet homme qui se dit innocent, Me Anne-Sophie Henriot, qui a immédiatement indiqué son intention de faire appel.

La mère de la victime, qui comparaissait pour non-dénonciation, a quant à elle été condamnée à 12 mois de prison avec sursis, une peine légèrement inférieure aux 18 mois avec sursis demandés par l'avocate générale.

"Il y a un corps qui parle et qui appuie"

Si la victime ne peut parler "il y a un corps qui parle et qui appuie", avait martelé la représentante du ministère public, citant des lésions signes de "pénétration au niveau de l'anus", des bleus sur tout le corps ou encore plusieurs fractures anciennes.

Des examens médicaux "sans appel sur l'existence de maltraitances", selon l'avocate générale, évoquant des faits "répétés". Et, s'adressant à l'accusé, elle a jugé "regrettable à l'issue de ces quatre ans, de ces quatre jours, que vous n'ayez pas fini par reconnaître" les faits. Car cet homme dont le procès n'a pas révélé de profil pathologique, qui avait effectué un an et demi de détention provisoire après les faits, a clamé son innocence tout au long des débats.

"Il n'y a de l'ADN nulle part"

"Dans ce dossier, il y a de gros doutes, il n'y a pas assez d'éléments", avait lancé aux jurés l'avocate de la défense Me Anne-Sophie Henriot, soulignant que "les experts ne sont pas d'accord entre eux" sur l'origine et le moment de l'apparition des lésions de l'enfant. "Il n'y a de l'ADN nulle part" ni "aucune photo à caractère pédopornographique" sur le portable de l'accusé, a-t-elle poursuivi, soulignant que son client avait lui-même donné l'alerte et conduit sa fille à l'hôpital. "On ne l'entend pas parce qu'on ne veut pas l'entendre : il a été coupable avant d'être jugé".

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Une nouvelle magistrate et un vérificateur installés à la chambre régionale des comptes Bourgogne-Franche-Comté

La chambre régionale des comptes Bourgogne-Franche-Comté a procédé jeudi 9 janvier 2025 à l’installation d’une nouvelle magistrate, Marina Albrecht, lors d’une audience solennelle présidée par Emmanuel Roux, président de la chambre. À cette occasion, un nouveau vérificateur, Fabrice Taillard a prêté le serment exigé pour l’exercice de ses fonctions.

La plainte contre la secrétaire fédérale du Parti socialiste classée sans suite à Besançon

Le 26 décembre dernier, la première secrétaire fédérale du PS avait été placée en garde à vue suite à dépôt de plainte de la part d’un homme de 70 ans qui avait été prélevé de 80 euros. Aucune charge n’a été retenue, la faute étant due à une erreur de saisie informatique, a-t-on appris ce 14 janvier 2025.

Faute médicale à la naissance : l’hôpital Nord Franche-Comté condamné à indemniser un homme handicapé

L'hôpital Nord Franche-Comté (HNFC), implanté près de Belfort, a été condamné à verser près de 1,5 million d'euros à un jeune homme lourdement handicapé depuis une faute médicale survenue lors de sa naissance en 1998, a-t-on appris mardi 7 janvier 2025 auprès du tribunal administratif de Besançon.

À Besançon, deux associations alertent sur le danger des pratiques de stationnements en ville

En 2020, les associations ''Trottoirs libres !'' et ''Association vélo Besançon'' ont saisi la ville de Besançon pour dénoncer les arrêts et stationnements illégaux sur trottoirs et bandes cyclables, en violation du code de la route et de la loi handicap de 2005. Le 17 décembre 2024, la Cour d'appel du Tribunal administratif a rendu son jugement : pas de condamnation pour la ville de Besançon.

Acheminée depuis le Portugal, la cocaïne était livrée chez un couple habitant à Vaire

L’affaire est partie d’un renseignement et a sollicité le recours du groupement de gendarmerie du Doubs et de la section de recherche de Paris étant donné la dimension internationale du dossier. Mercredi 4 décembre 2024, un couple a été interpellé et une perquisition a été effectuée à leur domicile. Deux autres personnes, impliquées dans le trafic, ont également été placées en détention provisoire.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 0.99
couvert
le 15/01 à 12h00
Vent
2.77 m/s
Pression
1031 hPa
Humidité
83 %