Parmi les 33 000 frontaliers français, 11.180 travaillent dans le secteur de l’horlogerie suisse, soit un frontalier sur trois selon une étude de l'Otsaj. En dix ans, 4.880 frontaliers supplémentaires travaillent dans l’horlogerie de l’Arc jurassien suisse, soit une augmentation de + 77 %, supérieure à la hausse dans les autres secteurs (+ 45 %).
À elles seules, les villes de La Chaux-de-Fonds et du Locle regroupent 30 % des emplois horlogers de l’Arc jurassien suisse. Ces deux villes sont d’ailleurs inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO et reconnues mondialement pour leur urbanisme horloger.
Qui sont les frontaliers qui travaillent dans l'horlogerie ?
69 % d'entre eux sont ouvriers et 17% relèvent de professions intermédiaires. La proportion de femmes parmi les frontaliers de l’horlogerie est moins marquée (42%) que dans l’horlogerie côté français (47%).
Avec un âge médian de 40 ans, ils sont plus jeunes que les non frontaliers. Enfin, Les frontaliers exerçant dans l’horlogerie se déplacent à 96 % en voiture pour se rendre de l'autre côté de la frontière.
L’horlogerie compte 614 établissements, dont 95 % de ceux-ci sont localisés du côté suisse de l’Arc jurassien. De part et d’autre de la frontière, l’industrie horlogère est marquée par une forte présence de petites structures. Un établissement sur deux compte moins de 10 salariés.
À propos de l'Arc Jurassien
L’Arc jurassien franco-suisse rassemble quatre territoires de coopération et leur aire d’influence. Ce périmètre est composé pour la partie suisse de 15 districts et pour la partie française de 28 établissements publics de coopération intercommunale (EPCI).
L’Arc jurassien dans son ensemble reste l’un des principaux pôles mondiaux de l’horlogerie, que ce soit au niveau historique, patrimonial ou des savoir-faire.