Dans son discours à l'assemblée nationale mardi 8 avril, Manuel Valls, le nouveau premier ministre, a annoncé une refonte des régions françaises pour réduire le millefeuille administratif et territorial. Jean-Luc Boeuf, expert à l'institut Montaigne à Paris, a imaginé un découpage remettant en cause celui de 1955. Jusqu'à maintenant, on imaginait un regroupement de la Bourgogne et de la Franche-Comté avec Dijon pour capitale régionale. Pour l'expert, cette dernière solution est trop facile.
Le Jura, séparé du Doubs, du Territoire-de-Belfort et de la Haute-Saône
La Lotharingie. Elle sera composée de l'Alsace de la Lorraine, ainsi que des départements des Marches de l'Est, c'est-à-dire la Haute-Marne, la Haute-Saône, le Territoire de Belfort (créé rappelons-le au lendemain de la Première Guerre Mondiale) et le Doubs. Son siège sera à Strasbourg, ce qui contribuera à renforcer son poids vis-à-vis de l'Europe.
Le Sud-Est sera organisé autour de l'ancienne région Rhône-Alpes, à laquelle seront ajoutés les départements du Jura, dont les axes de communication et les relations économiques sont tournées vers Lyon et en aucun cas vers l'actuelle Comté, ainsi que le département de la côté d'or et la Saône-et-Loire, dont un tel positionnement contribuera à renforcer la cohérence de la future métropole de Lyon et le (nouveau) département du Rhône, constitué du Beaujolais.
(Source : LeFigaro.fr)