De façon régulière, les 200.000 élèves environ et l’ensemble de la communauté éducative de l’académie de Besançon sont confrontés à un exercice académique d’entrainement au risque attentat-intrusion précise le Rectorat.
Ce lundi matin, le scénario était commun à toutes les structures scolaires (écoles, collèges, ÉREA et lycées) : La structure scolaire reçoit un appel d’une jeune femme qui prétend être la mère d’une élève. Elle est assise en face du portail, munie d’un gilet explosif et menace de tout faire exploser si l’élève qui harcèle son enfant n’est pas exclu. Afin de mettre les élèves en sécurité, vous devez procéder au déclenchement de l’alarme PPMS.
Toutes les structures scolaires ont ainsi été mises en alerte sur l’instant. Chaque directeur d’école ou chef d’établissement a été libre d’apporter la réponse la plus adaptée à la menace. L'exercice a duré une trentaine de minutes.
Un événement sous observations externes
Pour l'occasion, "180 observateurs (policiers nationaux et municipaux, gendarmes, élus locaux, agents des préfectures, de la Draaf, des conseils départementaux et des communes) ont été dépêchés dans les structures scolaires franc-comtoises" ajoute encore le Rectorat. Ainsi, près de 15 % de ces structures ont été suivis en cours d’exercice par un observateur extérieur.
Selon l'académie de Besançon, cet exercice pédagogique a pour objectif :
- de développer une culture de la sécurité dans les structures scolaires publics et privés sous contrat, en partenariat avec les autres services de l’État et les collectivités territoriales ;
- d’exercer les élèves et l’ensemble de la communauté éducative à réagir lors du déclenchement du Plan particulier de mise en sûreté attentat-intrusion (PPMS AI) ;
- d’identifier les points de satisfaction, les éventuels dysfonctionnements et axes d’amélioration.
L’exercice est désormais terminé, les élèves et professeurs ont pu reprendre le cours de leur journée.