"On est tombés sur ce stand où un homme et une femme - apparemment des chasseurs -, vendaient un drapeau nazi à 150 euros, étalé bien en évidence, mais aussi un aigle nazi, une arme, des animaux empaillés" et des casques militaires allemands, a relaté Alexandra, qui a pris une photo de l'étalage avant d'alerter la presse.
Après avoir exprimé sa réprobation, la jeune femme, qui réside Dijon, a interpellé l'organisateur du vide-grenier, puis les gendarmes. Arrivés sur-place, ceux-ci ont fait un rappel à la loi aux vendeurs et ont "fait enlever le drapeau", selon un gendarme.
Selon l'article R 645-1 du code pénal, sont interdits le port ou l'exhibition d'uniformes, insignes ou emblèmes rappelant ceux des responsables de crime contre l'humanité. Sur place, les gendarmes ont aussi saisi une arme, qui après vérification, n'était pas illégale car "neutralisée". "Le vendeur a dit qu'il en vendait (des drapeaux nazis) dans les bourses militaires", a aussi relaté le gendarme.