"Tatoué(e)s, tatoueurs, tatoueuses, Il faut réfléchir avant et après", écrit Hervé Van Landuyt, dermatologue bisontin. Ce dernier tient à rappeler que cet acte peut être "source de complications avec des surinfections, des cicatrices atypiques, une réaction à l’encre".
S’il rassure en précisant que les centres de tatouages professionnels ont maintenant du matériel adapté, stérile et qui "respectent les procédures d’asepsie", il tient à nuancer :"ces procédures me semblent ‘’plus difficiles à respecter’’ dans le cadre des salons ouverts à tous publics", indique-t-il.
Enfin, il met en garde face au détatouage : "C’est un acte parfois vite regretté", souligne le dermatologue qui note un pic de demande tous les ans après les salons du tatouage.
"Le détatouage des tatouages noirs est possible mais il est très couteux (5 à 10 fois le prix du tatouage) et parfois sur une durée de plus de deux ans. Les encres rouges sont plus difficiles à traiter et les encres vertes et bleues sont très difficiles à faire disparaitre complètement", explique Hervé Van Landuyt qui alerte sur l’arrivée de nouveaux centres "non médicaux" proposant "des alternatives de détatouage rapides et pas chères" : "Elles sont source de cicatrices irréversibles", affirme-t-il.