Difficile de passer devant les petits commerces du quartier sans remarquer les nombreuses bannières qui interpellent les gens à davantage de civisme placardées sur le parking à l’angle de la rue Tristan-Bernard et de la rue des Jardins. Cédric Grendene, le gérant du tabac Le Joker, a d’ailleurs investit, avec la boulangerie d'à côté, plus de 1.000 € pour tenter d’enrayer les phénomènes.
Trois banderoles et plusieurs grosses poubelles sont ainsi disséminées sur ce parking d’une dizaine de places régulièrement "squattées" par les automobilistes peu scrupuleux malgré un stationnement limité à 15 minutes pour les clients des commerces.
Des visiteurs du cimetière qui se moquent des pancartes
Le parking étant commun au bureau de tabac, Carrefour City et à la boulangerie, celui-ci est rapidement pris d’assaut. D’autant plus qu’il situé en face du cimetière des Chaprais où beaucoup de visiteurs viennent se garer sur le parking des commerces tout en restant insensibles à la pancarte Le cimetière n’est pas un commerce.
Une autre incivilité a une fois de plus contraint le gérant à investir dans l’achat d’une nouvelle bannière : "Cette bordure n’est pas une poubelle". "Les gens ne sont pas très propres et les riverains commençaient à se plaindre", nous explique Cédric Grendene qui de son côté en avait également assez de nettoyer les détritus. Il a également depuis installé plusieurs grosses poubelles qui ont eu le mérite de rendre la zone bien plus propre.
Plus de dépôt de colis
Le gérant avoue toutefois un certain "ras-le bol général" qui l’a déjà contraint à stopper son service de dépôt de colis pourtant très plébiscité des Bisontin(e)s puisque le commerce est ouvert 7 jours sur 7. "Les gens venaient chercher leurs colis, les déballaient et jetaient tout les emballages sur place si bien qu’en 2 heure à peine, toutes mes poubelles étaient pleines", nous explique le gérant du Joker.
Sources d’énervement constant, il dit aujourd’hui être "en colère contre la justice" et demande "une vraie répression avec la mise en place de travaux d'intérêt général" pour tenter d’enrayer le phénomène car "aujourd’hui les gens n’ont peur de rien puisqu’ils ne risquent plus rien". Cédric Grendene affirme que ses appels répétés à la police lorsqu’un véhicule ventouse "squatte le parking" sont toujours restés sans réponse, "jamais personne ne vient", déplore-t-il.