Né au Kosovo avec une malformation entraînant un handicap et des troubles associés, Altin est arrivé en France en 2013 avec sa famille, il vit aujourd’hui à Besançon. Dès son arrivée, "il a bénéficié de soins adaptés à sa situation", explique le comité de soutien "mais son état de santé s’est aggravé courant 2017. Il a dû subir une intervention neurochirurgicale à Paris. Actuellement, Altin doit impérativement être suivi pour vérifier la tolérance et l’efficacité de l’intervention. Dans le cas contraire, une seconde opération pourrait s’avérer nécessaire".
Une obligation de quitter le territoire
Depuis le 1er février 2018, en réponse à leur demande d’autorisation provisoire de séjour au titre de l’accompagnement d’un enfant malade, les parents d’Altin ont reçu "un avis de refus de la part de la Préfecture du Doubs, accompagné d’une obligation de quitter le territoire français avec leurs enfants", explique Amélie Laguzet, porte-parole du comité de soutien et également représentante de l’APF dans le Doubs.
- Le comité de soutien se mobilise en demandant le réexamen de cette demande par les services de la préfecture.
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Les membres du Comité de soutien (à ce jour) : APF Délégation du Doubs, Collectif de Défense des Droits et Libertés des Etrangers (CDDLE), Barbara Romagnan (ancienne Députée du Doubs), Médecins du monde, La Ligue des Droits de l’Homme, Réseau Education Sans Frontières du Doubs, SOLidarité MIgrants REfugiés Besançon (SolMIRé), la FCPE, Yves Keterer (représentant des Usagers du système de Santé), Solange Joly, ancienne adjointe au Maire de la ville de Besançon.