Un budget de 381 M€ “robuste et agile” pour Grand Besançon Métropole

Ce jeudi 6 mars 2025, les élus du conseil communautaire discuteront des orientations budgétaires 2025. Avec un budget en hausse de 24 M€ (381 M€), Grand Besançon Métropole fait le choix de poursuivre sa dynamique d’investissement (+17 M€ par rapport à 2024) afin de financer son projet de territoire qui s’articule autour de trois grandes priorités. On fait le point avec le 1er vice-président en charge des finances, Gabriel Baulieu.

Gabriel Baulieu, Anne Vignot, Catherine Barthelet et Nicolas Bodin. © Élodie R.

Élaboré dans un contexte d'incertitudes nationales inédit, Gabriel Baulieu a néanmoins fait part d’un budget 2025 "robuste et agile" mercredi 5 mars 2025 en conférence de presse. Malgré une loi de Finances adoptée en février dernier qui prévoit des efforts moindres pour les collectivités locales mais toujours importants (gel de la TVA et hausse progressive du taux de cotisation retraite).

De son côté, la présidente de Grand Besançon Métropole (GBM) Anne Vignot a même évoqué une certaine fierté quant au travail effectué « nous sommes fiers de présenter ces orientations », alors même que "nous sommes dans une période complexe". C’est là pour elle "la démonstration que depuis les territoires, lorsque l’on est solide, robuste et que l’on sait vers quoi on va, eh bien on mène un investissement fort et productif qui permet encore une fois d’avoir un territoire des transitions, de cohésion sociale et qui innove pour répondre aux défis d’aujourd’hui".

© Grand Besançon Métropole

Le budget global 2025 est donc estimé à 381 M€, en hausse de plus de 24 M€ par rapport à l’an passé. Celui-ci devrait permettre à GBM de poursuivre sa dynamique d'investissement en confirmant sa volonté de développement au service de :

La répartition du budget

L'investissement atteint un niveau inédit de 128 M€, soit 17 M€ de plus qu'en 2024, témoignant de l'accélération du Plan Pluriannuel d'Investissement (PPI), a rappelé GBM.

Ce dernier incarne les priorités du projet de territoire :

La barre du milliard d'euros investis franchie en 2024

À noter qu’en 2024, GBM a franchi le milliard d’euros investis depuis 2001, dont près de 45% ces six dernières années. Ceux-ci ont notamment permis de réaliser des projets comme : 

En parallèle, des actions du quotidien sont menées en faveur de l'habitat, des infrastructures et des services publics rendus (transports en commun, eau et assainissement, gestion des déchets, etc.).

Pas de hausse de la fiscalité

Côté fiscalité, le choix a une nouvelle fois été fait par GBM de ne pas augmenter les taux fiscaux en 2025. Seul le taux de cotisation foncière des entreprises (CFE) connaîtra une évolution par son alignement sur le taux moyen national.

Pour Gabriel Baulieu, il s’agit là d’un "budget singulier qui concilie à la fois volontarisme et avec une maîtrise qui nous permet de voir venir l’avenir. Tout cela au service des habitants, des forces vives et de toutes celles et ceux qui y vivent". 

Un schéma de priorisation des zones d’activité économiques

Ce jeudi soir, les élus devront également débattre de l’actualisation du schéma de priorisation des zones d’activités économiques (ZAE), adoptée en décembre 2024 et dont la délibération est attendue en juin 2025. Un bilan de la concertation préalable relative à la zone d’aménagement concerté (ZAC) de Marchaux-Chaudefontaine sera également présenté. 

GBM compte actuellement 59 ZAE, dont 53 déjà achevées ou en cours de commercialisation soit un total de 1290 hectares qui accueillent 1850 établissements et génèrent plus de 29000 emplois privés. 

© Grand Besançon Métropole

Le Schéma de priorisation des ZAE prévoit l'aménagement de 114 hectares d'ici 2050. Plusieurs projets majeurs sont déjà en cours, comme la ZAC de Marchaux-Chaudefontaine (38 ha, livraison prévue en 2028), ainsi que d'autres projets à Besançon, Saint-Vit, Saône et Mamirolle. Ces nouvelles ZAE seront dédiées aux activités industrielles, artisanales, commerciales et logistiques.

En parallèle, le Grand Besançon s'engage dans la requalification des ZAE existantes. Trois premières zones seront requalifiées d'ici 2030 : Thise-Chalezeule (premiers travaux en 2025), Saint-Vit et Saône. Ces opérations visent à renforcer l'attractivité de ces zones, à éviter la vacance (taux de 3,2 % en 2023) et à améliorer la qualité de vie au travail.

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