A l’arrivée en Bretagne, « nous avons eu des turbulences (…) On a été secoué », a déclaré ce Britannique marié à une Française et qui vit à Vesoul depuis « une quinzaine d’années ». « C’est magnifique, traverser la France, c’est tellement beau », a encore confié M. Fargher, qui a « commencé à planifier » son vol « il y a six mois » et dit avoir attendu les « bonnes conditions » météorologiques , finalement réunies samedi.
Le record doit être officiellement homologué par la Fédération aéronautique internationale (FAI), qui doit décortiquer les enregistreurs de vol prouvant notamment que l'appareil ne s'est pas posé entre les deux villes, a indiqué Colin Fargher.
Selon ce pilote d'ULM professionnel, qui a fait cette traversée avec son fils de 19 ans, la procédure d'homologation, qui "va commencer lundi", peut encore prendre "quelques semaines".
Un moteur de Peugeot 108
Son appareil - doté d'un moteur "un peu particulier" utilisé dans les Peugeot 108 ou les Citroën C1 et "avionnisé" pour son ULM - a décollé samedi à 7h27 de l'aérodrome de Frotey-lès-Vesoul, près de Vesoul, pour atterrir à 15h13 à Querlarn Plobannalec Lesconi, près de Quimper, où lui et son fils ont été "accueillis au son des cornemuses", a-t-il expliqué.
Deux commissaires de course ont attesté pour le compte de la Fédération française d'ULM le décollage et l'atterrissage, a encore précisé M. Fargher. Le précédent record était détenu par l'Allemagne Hans-Ulrich Dörr, qui avait parcouru le 21 octobre 2017 749,8 km entre les villes allemandes de Bremgarten et Neubrandenburg. Samedi, Colin Fargher et son fils ont parcouru 784 km, soit 35 km de plus de l'Allemand.
Le vol, mené à une altitude moyenne de "3.000 pieds" (environ 1.000 mètres) "était super", s'est réjoui Colin, même si "le vent prévu" au départ a rapidement diminué, forçant l'ULM à consommer plus de carburant, avant de reprendre "après Orléans".
À Besançon, l’époque des manifestations d’ampleur semble révolue, mais une poignée de Gilets jaunes restent mobilisés pour défendre leur cause. Ce samedi, une petite centaine - au plus haut de la manifestation - ont défilé dans les rues bisontines, en démarrant comme d’habitude de la place de la Révolution.
Une partie du cortège a ensuite rejoint la zone commerciale de Chalezeule, où un dispositif discret de gendarmerie avait été déployé. Aucun heurt n’est à signaler. Les manifestants ont fini par quitter les lieux pacifiquement, en repartant pour la plupart en tramway.
(Avec AFP)