Fort d’une carrière bien remplie notamment comme comptable au sein du CROUS de Besançon pendant près de 30 années, le Dijonnais d’origine mais Bisontin d’adoption, habitué à manier les chiffres, prend toutefois conscience, dans son environnement de travail, de son attirance pour la poésie et de son besoin d’écrire.
C’est parce qu’il tient à convaincre sa muse de sa sincérité et de son amour qu’il se met à coucher sur le papier ses vers qui le mèneront progressivement au long travail d’édition. Désormais retraité, le septuagénaire se nourrit de rencontres intéressantes au sein d’un milieu associatif épanouissant, alors même que sa vie active s’est arrêtée. Puis des soucis de santé lui redonnent paradoxalement cet élan d’écriture prenant conscience d’un "temps perdu qui s'est transformé en temps disponible, apaisant et épanouissant, et nécessaire à la création et la volonté d'aller jusqu'à l’édition" explique-t-il. Il remet même la main sur l’un de ses poèmes écrit il y a 42 ans.
Un second recueil déjà en préparation
Puisant son inspiration principalement dans la représentation de la femme, le Bisontin y consacre la majorité de son premier ouvrage dont le préambule en fait d’ailleurs l’apologie. Mais d’autres sujets lui tiennent également à coeur comme la paix, l’humanité, le respect, le service de l’autre, l’humilité ou encore le partage.
Si Évasions et flâneries est sa première parution, Sylvain Blondeau travaille actuellement à un second recueil dont il promet que le contenu sera cette fois "plus important en nombre de poèmes et en variété", à condition bien sûr "d’aller au bout".