L'homme, qui conteste les faits, a été mis en examen pour des "violences volontaires sur mineur par un ascendant, ayant entraîné une infirmité permanente", pour des "violences volontaires" sur l'enfant depuis sa naissance, ainsi que pour des "violences conjugales", a précisé la même source.
L'enfant de 6 mois avait été transporté dans un état grave aux urgences pédiatriques du CHU de Besançon dans la nuit de samedi à dimanche par sa mère, âgée de 23 ans, qui ne comprenait pas pourquoi son enfant était inerte.
D'après les premières constatations médicales, l'enfant aurait été violemment frappé. Il souffrait notamment d'un traumatisme crânien. La jeune femme a été placée un temps en garde à vue, avant d'être remise en liberté sans poursuites à ce stade de l'enquête. "Elle s'est dite victime de violences conjugales importantes et elle suspecte le père d'être l'auteur des violences", a précisé le procureur de Besançon Etienne Manteaux.
Une information judiciaire a été ouverte "pour faire toute la lumière sur les circonstances des faits", a-t-il ajouté.
Lors des perquisitions au domicile du couple à Recologne dans le Grand Besançon, les gendarmes ont découvert "un arsenal de 25 armes à feu", dont une partie détenues légalement, a-t-il indiqué.
(Avec AFP)