Dans un communiqué, le syndicat Force ouvrière explique que le secrétaire général Frédéric Vuillaume, est "encore une fois de plus ciblé par les autorités" pour avoir participé "comme de nombreuses personnes" à des actions appelées par l'intersyndical départementale et nationale contre la réforme des retraites le 7 mars 2023 au rond-point des Mercureaux de Besançon et le 20 avril 2023 à la gare Viotte.
L'homme est, tout comme le journaliste indépendant Toufik de Planoise, accusé d'entraver la circulation le 7 mars 2023 "alors qu'il y avait plus de 100 manifestants ce jour-là" précise Force ouvrière et d’avoir "troublé ou entravé, la mise en marche ou la circulation des trains à la gare Viotte à Besançon".
"Le pouvoir veut le faire taire"
Pour ces faits, le syndicat rappelle que son secrétaire général risque "2 ans de prison et 4.500 euros d'amende pour la manifestation du 7 mars 2023 et 6 mois de prison et 3.750 euros d'amende pour la manifestation du 20 avril 2023".
"Le pouvoir veut le faire taire" dénonce Force ouvrière qui appelle à soutenir les deux hommes appelés sur le banc des accusés lors d'un rassemblement prévu ce vendredi dès 8h devant le palais de justice de Besançon pour défendre le droit de manifester et la liberté de la presse.
1 Commentaire
Un commentaire
J.ai pu observer depuis l’épisode des Gilets Jaunes la greffe d’un mégaphone sur la bouche de M.Vuillaume qui lui a permis de faire part aux bisontins de sa désespérance. Il a aussi chercher à saborder les vœux du Maire avec constance et hurler son désespoir jusque chez le préfet. Bref un troskiste en pleine révolution . Pathétique et insupportable .