Les premiers "sidérés" n'avaient peut-être pas vu certains signes annonciateurs. Comme la montée des "populismes" lors de récents scrutins de par le monde, et parfois des victoires jusqu'en Europe. Peut-être n'avaient-ils pas voulu voir, dans le Brexit, l'annonce d'une possible victoire du populiste Trump – qui, soit dit en passant, aurait bénéficié pour sa campagne électorale des conseils avisés des communicants qui auraient organisé la campagne du dit Brexit !
Nous devons peut-être nous attendre, ici en France, à un écho de la campagne électorale américaine lors de notre présidentielle. Les outrances de langages de Donald Trump et sa victoire sont passées au crible par les états majors politiques, tous, et bien évidemment plus encore par ceux, à droite comme à gauche, qui font du populisme la pierre angulaire de leurs démarches.
Les Français – et les Européens – avaient voté Hillary Clinton, en oubliant un petit détail significatif : seuls les citoyens américains étaient appelés aux urnes ! Et ils ont voté et donc fait un choix.
Seule l'Histoire nous dira s'ils auront ou non à le regretter.
Nous serons alors bien avisés, après cette séquence électorale américaine, de bien réfléchir à la responsabilité qui est la nôtre avant de glisser un bulletin dans l'urne un jour de scrutin, car grands donneurs de leçons que nous sommes, de toute évidence nous n'avons pas tiré tous les enseignements d'un certain 21 avril....