Le 7 avril 2022 à 21h45, un équipage de police avait été requis voie de la Cité Viotte à Besançon suite à la présence de plusieurs individus cagoulés et armés qui avaient pris la fuite avant l’arrivée des agents sur place. Les policiers avaient alors constaté que la vitre de la porte arrière du bâtiment avait été brisée et avaient pris contact avec le requérant, un homme âgé d'une trentaine d'années. Ce dernier avait déclaré qu’il se rendait à pied à l’épicerie et qu’il avait été abordé par son ex-concubine. Après avoir regagné son domicile en courant, quatre individus cagoulés et armés (notamment d’une arme type fusil à pompe, gazeuse et batte de baseball) étaient arrivés pour casser les vitres d’une porte d’entrée du bâtiment pour se rendre au quatrième étage.
Dans un premier temps, les malfrats avaient, par erreur, tenté de forcer à coup de pied la porte de l’appartement du voisin. Ils ont ensuite tenté de forcer la porte de la victime sans y parvenir.
Nouvelles menaces le 15 avril
Le 16 avril 2022, l'homme victime est revenue déposer plainte pour de nouveaux faits commis le 15 avril. Il avait déclaré que la veille, vers 19h45, alors qu’il circulait à bord de son véhicule rue de Vesoul, il avait croisé un véhicule qui avait alors fait demi-tour à sa vue en se positionnant en travers de la route pour le bloquer. Il avait raconté avoir été menacé avec un objet qu’il pensait être une arme de poing. Le véhicule avait été rejoint par un second qui avait lui aussi coupé le boulevard et avait également poursuivi le trentenaire. Ce dernier avait identifié les occupants des véhicules comme étant le nouveau compagnon de son ex et un ami à lui.
L’enquête de la police a permis d’identifier l’ensemble des protagonistes pour lesquels une opération visant leur interpellation a été organisée le 29 novembre 2022.
Quatre d’entre eux ont été interpellés à leur domicile ou sur leur lieu de travail. Ils ont ensuite été placés en garde à vue. Le dernier individu, avisé par sa famille, s’est présenté au service et a également été placé en garde à vue.
Le nouveau petit ami a nié avoir participé à l’expédition punitive du 7 avril, mais a admis avoir participé à la course poursuite du 15 avril dans le but de s’expliquer avec l’ex-conjoint de sa petite amie. Malgré les éléments factuels, personne n’a reconnu les faits du 7 avril 2022.
En tous, deux femmes et trois hommes, âgés entre 21 et 27 ans sont mise en cause. Leur garde à vue s’est achevée le 30 novembre en fin d’après-midi. Ils seront convoqués au tribunal judiciaire de Besançon en mai 2023.