Triple infanticide à Pontarlier : la mère mise en examen pour homicides aggravés

Publié le 15/03/2017 - 15:59
Mis à jour le 07/05/2019 - 16:01

Une femme de 30 ans soupçonnée d’avoir étouffé ses trois nourrissons à leur naissance, près de Pontarlier, a été mise en examen mercredi 15 mars à Besançon pour « homicides volontaires aggravés », a-t-on appris de source judiciaire.

 ©
©

Le parquet de Besançon demandera son placement en détention provisoire lundi devant le juge des libertés et de la détention. Elle a été incarcérée dans l'attente de cette audience.

Cette femme a reconnu avoir étouffé avec une serviette ses trois nourrissons - un bébé né fin 2015 et des jumeaux nés en novembre 2017 - à leur naissance, avant de les mettre dans deux sacs qu'elle a cachés dans les combles de sa maison près de Pontarlier.

L'époux remis en liberté

Son mari, 36 ans, qui avait été placé comme elle en garde à vue lundi, a été remis en liberté, selon le parquet. Sa femme, qui avait accouché seule, lui avait caché ses grossesses et il ignorait la naissance des bébés. Il avait donné l'alerte à la police lorsqu'il avait découvert les sacs contenant les corps.

"Déni de grossesse"

Ces infanticides se sont déroulés dans un contexte de "déni de grossesse", a précisé mardi la procureure de la République de Besançon Edwige Roux-Morizot. La jeune femme ne voulait pas être enceinte, ne voulait pas d'autres enfants et était dans le déni de tout ce qui était extérieur à sa famille.

Ce couple discret a déjà deux enfants de 3 et 7 ans. Le père est travailleur frontalier en Suisse et sa femme est "quelqu'un d'apprécié, qui travaille et s'occupe très bien de ses enfants", a noté la magistrate.

(Source : AFP)
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

triple infanticide pontarlier

Faits Divers

Lutte contre le trafic de drogue à Besançon : Anne Vignot demande ”un véritable arsenal réglementaire et des moyens humains”

Dans un communiqué du vendredi 17 janvier 2025, la maire de Besançon Anne Vignot réagit à la dernière attaque en date du 15 janvier sur la vitrine d’un barber shop rue Rivotte à Besançon. Très probablement en lien avec le trafic de drogue, la maire dit vouloir s’attaquer au problème complexe international qu’est le narco-trafic avec autre chose que des solutions qu’elle qualifie de ”simplistes”. Explications.

Ludovic Fagaut interpelle la municipalité après les coups de feu rue Rivotte à Besançon

Comme nous vous l’annoncions dans un article ce matin, de nombreux coups de feu ont été tirés dans la nuit de mardi 14 et mercredi 15 janvier 2025 au Rivotte à Besançon. Ludovic Fagaut, président du groupe d’opposition Besançon Maintenant, a souhaité interpeller municipalité sur plusieurs points…

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 3.82
ciel dégagé
le 18/01 à 15h00
Vent
1.38 m/s
Pression
1027 hPa
Humidité
74 %