Depuis plusieurs semaines, les réseaux sociaux (et principalement TikTok) ont popularisé un nouveau terme en rapport avec le monde du travail : le "quiet-quitting".
La "démission silencieuse", en français, consiste à quitter son travail mentalement, et non physiquement. C’est à dire faire le strict minimum, en respectant scrupuleusement l’intitulé des tâches confiées. Ni plus, ni moins. On arrive à l’heure, on fait le job, simplement et efficacement, sans pousser au-delà des horaires établies.
"Quiet-quitting" =/= travailler moins
Selon les internautes, ce phénomène est en partie une réponse à l’ancienne génération, qui « accuse souvent les jeunes d’être fainéants et de profiter du système ». L’objectif, soutenu par les principaux concernés, serait quant à lui de ne plus « se tuer à la tâche et risquer sa santé pour une entreprise qui n’en a rien à faire » de leur personne.
Pour résumer, l’objectif du "quiet quitting" ce n’est pas de travailler moins, mais de ne plus en faire trop.
Une vague historique de démissions post-Covid
Rappelons qu’en France, entre fin 2021 et début 2022, le nombre de démissions (physiques, cette fois) a atteint un niveau historique, avec près de 520.000 démissions par trimestre, dont 470.000 démissions en CDI.
Une prise de conscience post-Covid pour certains, qui préfèrent « faire un métier de passion plutôt qu’un métier alimentaire, quitte à être payé moins ».