Belfort lance ses premiers bus à hydrogène

Publié le 19/07/2023 - 14:01
Mis à jour le 19/07/2023 - 14:19

Belfort, qui se rêve en capitale française de la filière hydrogène, vient de lancer ses premiers bus électriques à hydrogène pour ses transports en commun et ambitionne d'en équiper la moitié de sa  flotte d'ici à 2025, selon le syndicat mixte qui gère le réseau. Sept nouveaux bus sont testés en exploitation depuis lundi et fonctionneront normalement sur le réseau à la rentrée.

"C'est l'aboutissement d'une réflexion entamée dès 2011", indique Marc Rovigo, directeur du syndicat mixte des transports en commun (SMTC), qui gère le réseau Optymo. Mais le coût était initialement trop important et il a fallu l'appui de plusieurs soutiens, qui ont permis d'acheter les bus, dont le coût unitaire s'élève à près de 700.000 euros, contre environ 280.000 euros pour un bus diesel.

5,4 millions d'euros pour l'achat des bus

Les aides (Région Bourgogne-Franche-Comté, État et Europe) ramènent le coût unitaire à 420.000 euros. Le SMTC a dépensé 5,4 millions d'euros pour l'achat des bus et la mise aux normes de ses ateliers. Dans un second temps, 20 nouveaux bus hydrogène renforceront la flotte en  2025: "50% de notre flotte sera alors zéro émission", se réjouit Marc Rovigo.

"Nous serons le premier réseau de France"

"Nous serons le premier réseau de France". L'option hydrogène a été retenue car elle offre plus d'autonomie, de  l'ordre de 400 kilomètres, sachant que le service le plus long d'Optymo fait  390 kilomètres. "En matière d'exploitation, l'hydrogène c'est presque comme le diesel ou le gaz, avec des pleins qui nécessitent une dizaine de minutes", apprécie Yannick Monnier, directeur de la régie des transports du Territoire de Belfort (RTTB), chargée de l'exploitation du réseau Optymo.

Une nouvelle station de production et de distribution d'hydrogène

Une station de production et de distribution d'hydrogène a été installée à proximité du dépôt de bus, par Hynamics, filiale du groupe EDF. S'il a un intérêt environnemental, ce choix a toutefois un coût important puisque à l'heure actuelle un plein d'hydrogène est deux fois plus cher que du diesel.

Neuf kilos d'hydrogène pour 100 kilomètres

Il faut ainsi compter neuf kilos d'hydrogène pour faire 100 kilomètres, un kilo d'hydrogène coûtant environ 10 euros. "Nous sommes fiers de pouvoir participer à l'écosystème du Territoire de Belfort sur l'hydrogène", insiste cependant Marc Rovigo. Plusieurs acteurs industriels de la filière se sont en effet installés dans la région de Belfort (Faurecia, McPhy ou Inocel par exemple). Optymo transporte 8 millions de voyageurs par an.

Les villes de Pau, Lens ou Auxerre exploitent déjà des bus à hydrogène.

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Nature

Journée nationale de la résilience 2025 : la préfecture de la Haute-Saône lance son appel à projets

À l'occasion de la journée nationale de la résilience prévue le 13 octobre 2025, la préfecture de la Haute-Saône appelle les citoyens, les organisations et les entreprises à se mobiliser. L'objectif : sensibiliser le grand public aux risques naturels et technologiques présents dans l'environnement via des actions d'information et de prévention.

Haute-Saône : la préfecture interdit les lâchers de lanternes volantes et de ballons

Dans un souci de préservation de l’environnement, de protection de la faune et de sécurité aérienne, Romain Royet, préfet de la Haute-Saône, annonce, dans un communiqué du 14 avril 2025, l’interdiction des lâchers de lanternes (dites "lanternes célestes ou thaïlandaises") ainsi que des ballons à usage récréatif ou de loisir.

Le département du Doubs passe en vigilance sécheresse

Malgré des cumuls de pluie conformes aux normales de saison et le retour de la pluie prévue pour la semaine prochaine, le préfet du Doubs Rémi Bastille vient de passer le département du Doubs en vigilance sécheresse ce jeudi 10 avril 2025 et appelle la population à se montrer économe et notamment à récupérer l’eau de pluie pour ceux qui le peuvent. 

À Besançon, trois réunions de sensibilisation sur le moustique tigre

Présent à Besançon depuis janvier 2023, le moustique tigre fait l'objet d'une surveillance accrue en raison des risques sanitaires et des nuisances qu'il représente. Pour lutter efficacement contre sa prolifération, la Ville de Besançon, l'Agence Régionale de Santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté et Promotion Santé BFC organisent trois réunions publiques d'information et de sensibilisation dans la capitale du temps. 

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 10.51
couvert
le 18/04 à 12h00
Vent
1.96 m/s
Pression
1016 hPa
Humidité
75 %