"Nous mobiliserons plus de moyens", et devons "donner plus de visibilité sur les aides pluriannuelles, avec des niveaux de soutien garantis dans la durée", a souligné le ministre à l'issue d'une visite au salon lyonnais du transport, Solutrans.
"On a ici des solutions fondamentales de la décarbonation à la Française, à l'Européenne", a ajouté le ministre alors que le transport routier (poids lourd et utilitaires) représentait 41% des émissions des transports en général en 2019.
Les pays membres de l'UE ont adopté fin septembre un durcissement des normes de pollution, qui vise à réduire les émissions de 39% d'ici 2035 pour les bus et camions, par rapport aux normes en place depuis 2014. La rétrofit, solution "complémentaire", doit aussi accélérer : les dispositifs de suramortissement qui existaient pour les véhicules neufs vont être étendus aux véhicules d'occasion convertis à l'électrique (un "rétrofit").
Le gouvernement cherche à déverrouiller cette industrie et a demandé des "suggestions" aux professionnels pour faire "plus simple et plus rapide". Si la transition vers la voiture électrique reste compliquée, "nous avons l'occasion sur le véhicule utilitaire et industriel de réussir de manière souveraine l'électrification du marché", a souligné le ministre.
(AFP)