Tramways caillassés mardi soir à Planoise : “les conducteurs et les passagers n’en peuvent plus…”

Ce mardi 31 octobre 2017 à partir de 20h, des adolescents ont détruit des abribus et ont caillassé deux tramways perturbant fortement la circulation du réseau urbain Ginko à Besançon, dans le secteur de Planoise. « Les conducteurs et les passagers n’en peuvent plus de cette violence gratuite »  s’alarme ce mercredi matin la CGT. Une plainte va être déposée.

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Suite aux incivilités d'un groupe d'adolescents, la circulation des tramways a été interrompue vers 22h30 entre Hauts du Chazal et le secteur Polygone. Il n'y avait plus de bus sur la ligne 4 entre Oratoire et Brabant

 La CGT déplore "une insécurité constante à Planoise"

Des jeunes ont pris pour cible des abris bus, mais aussi des tramways et les passagers sortant à la station du tramway "Europe Allende" dans le quartier Planoise. Une vitre d'une rame dans le compartiment des passagers a été brisée sans faire de blessé. Plus tard dans la soirée, une vitre de porte de la piscine Lafayette a été brisée.

Pour des raisons de sécurité, les lignes de bus et de tramway ont évité le secteur au détriment des passagers du quartier Planoise. La police est restée sur place, le temps de sécuriser les deux dernières rames qui rentraient.

"De nombreux étudiants de la fac de médecine se sont retrouvés "perdus" au milieu de Planoise, provoquant de fortes tensions envers les conducteurs, de la part des passagers devant terminer leur trajet à pied…" explique la CGT Besançon Mobilités qui dénonce ces nouvelles violences et réclame que des mesures d'ampleur soient prises par les pouvoirs publics "pour que Planoise sorte de cette insécurité constante afin d'assurer la sécurité des conducteurs et celle des passagers ". 

Remplacer les trams par des bus lors des soirées "chaudes" ?

Le syndicat déplore cette nouvelle vague de violences et souhaite des mesures concrètes. "Pour les nuits "historiquement chaudes" du 21 juin lors de la fête de la musique et du 14 juillet dont les dégâts ne sont pas encore entièrement réparés, nous demandons que les tramways soient remplacés par des bus pour, qu'en cas de violences urbaines, ils ne puissent être pris au piège..."

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