La signature par la région d’un bon de commande pour l’achat auprès d’Alstom de trois TER à hydrogène s’inscrit dans le cadre de la création du « premier écosystème en France autour de l’hydrogène », a précisé à son premier vice-président chargé des Transports Michel Neugnot.
Parmi les quatre régions qui se sont déclarées prêtes à expérimenter le train à hydrogène -Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est et Occitanie , la Bourgogne-Franche-Comté est "la seule à avoir un écosystème territorial complet", a fait valoir M. Neugnott
Un centre de production d'hydrogène, installé à Auxerre, alimentera en effet "non seulement le train à hydrogène, mais également des bus, des bennes à ordure et possiblement du transport par voie d'eau et des entreprises locales faisant du fret", a ajouté M. Neugnot.
"On est dans la pluridisciplinarité" qui va de la production d'hydrogène aux transports, en passant par l'industriel, a-t-il souligné. Les travaux de la station de production d'hydrogène doivent démarrer "cette année". La mise en service des bus à hydrogène (cinq à terme) est prévue pour "la fin de l'année" et les tests des trains H2 "en 2022-23" pour une entrée en exploitation "un an à un an et demi plus tard", a ajouté le vice-président.
Les trois rames TER de type H2, déjà en service en Allemagne, doivent circuler sur les lignes Avallon-Auxerre et Corbigny-Clamecy-Auxerre, mais aussi entre Auxerre et Dijon.
L'écosystème doit son implantation à Auxerre par le fait que la commune avait compté parmi les quatre villes françaises retenues pour un appel à projet européen pour le développement de l'hydrogène.
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