"C'est un projet important et structurant", a déclaré Michel Loyat, vice-président en charge des transports du Grand Besançon, "l'objectif de ce projet est d'assurer une desserte de meilleure qualité entre le pôle universitaire et le centre-ville via la gare Viotte".
Où passera ce bus en site propre ?
La gare Viotte sera le point de départ du futur transport collectif en site propre (ou TCSP).
Il passera par :
- La place Leclerc : un passage sera mis en place pour faciliter les bus entre les 80 000 véhicules recensés chaque jour sur cet espace.
- La caserne Vauban (futur écoquartier) : elle sera desservie par deux stations de la ligne 3.
- Le stade Léo Lagrange – Palais des sports – piscine Mallarmé (pôle sportif principal de Besançon) : accueille une centaine d'événements sportifs chaque année
- Le campus de la Bouloie : ses 8 700 étudiants seront les plus concernés avec cinq stations installées
La zone d'activités Témis, qui regroupe 4 000 emplois, sera le terminus de la nouvelle ligne 3. C'est également le point de départ vers les communes de la périphérie ou les autres quartiers de la ville. Un parking-relais est mis à disposition ainsi qu'un pôle d'échanges de bus urbains et cars périurbains du réseau Ginko.
Quelle distance ? Quelles heures ? Quel coût ?
Le TCSP circulera sur une distance 4,1 km dont 2 km de couloirs réservés à une vitesse moyenne de 18 km/h. Onze stations, dont neuf nouvelles, seront desservies pour un parcours d'environ 16 minutes. Des bus passeront les 8 à 10 minutes de 6 heures à minuit chaque jour. La fréquentation attendue est 9 000 voyageurs par jour.
Le chantier devrait durer 20 mois. Le TCSP sera mis en circulation en juin 2017.
Le coût du projet s'élève à 21,7 millions d'euros (doublement du pont de la Gibelotte inclus).
Le pont de la Gibelotte : quels changements ?
Dans un premier temps, deux côtés du pont de la Gibelotte enjambant la voie de chemin de fer, des carrefours giratoires seront modifiés ou créés.
Doublement du pont ? Rien n'est sûr. Une étude est toujours en cours pour savoir s'il est possible et surtout nécessaire de le doubler. Dans tous les cas, Michel Loyat assure que "nous sommes en mesure de le réaliser si besoin. Nous pensons quand même qu'à terme, le doublement risque de poser problème en terme pratique".
Côté place Leclerc, le giratoire actuel sera transformé pour être traversé, à terme, par la future voie de bus. Côté avenue Léo Lagrange, un giratoire sera intégralement créé pour permettre le bon fonctionnement et la sécurisation de la ligne.
La fermeture du pont est nécessaire à partir du 1er février 2016 et pendant 4 mois. Les lignes 3 et 15 de bus seront déviées.
La seule perturbation majeure prévue à Besançon pour les automobiles sera aux alentours du pont de la Gibelotte selon Jean-Paul Michaud, vice-président en charge de la voirie au Grand Besançon.
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