À l'arrivée devant le Kursaal, une rangée d'étudiants du CLA, portant des vêtements traditionnels, attend les convives qui vont bientôt goûter les petits plats concoctés par leurs soins. Dès l'arrivée dans la salle, les différents effluves montent au nez. Une vingtaine de rideaux disposés en arc de cercle autour de la salle dissimulent les différents mets.
Jacques Bahi, président de l'Université de Franche-Comté et Frédérique Penilla, directrice du CLA Besançon remercient alors les personnes présentes et saluent le travail des membres du CLA. Les festivités sont alors lancées. Les rideaux s'ouvrent, les personnes s'attroupent les yeux pleins d'admiration devant toutes ces bouchées aux noms exotiques allant de 1 à 4 euros.
Plus de frontières
Les frontières ont disparu ce soir. La Biélorussie côtoie le Maroc, la Tunisie, la Corée du Sud et les Etats-Unis. Les cultures se mélangent dans les assiettes. Les saveurs sont parfois inconnues et surprenantes comme avec le "Hobakjeaon", galette de courgette sud-coréenne ou encore avec le riz-poisson avec une note de cacahuète proposé par le stand Sénégalais. Des spectacles animent également la soirée. Le groupe de jeunes filles Taïwanaises a d'ailleurs eu une salve d'applaudissements.
Le tour du monde en 80 plats au #kursaal de #Besançon c'est aussi des spectacles pic.twitter.com/iDNHkefEPn
— macommune.info (@maCommune) 28 mars 2018
Un évènement symbolique
À 21 ans, Tarah Al Muradni est étudiante en biologie. Elle a cuisiné des spécialités syriennes. Cet évènement d'ailleurs symbolique pour elle : "Ma mère est syrienne et moi, je suis né en France. Elle a longtemps fait partie du CLA et maintenant, je participe avec elle. Cette soirée est importante, elle me permet de représenter mon pays et de prouver que malgré la guerre, il est toujours en vie".
Info +
- L'évenement se poursuit ce soir au Kursaal pour une dernière soirée.