Positionnés à quelques dizaines de mètres de la ligne de départ, ils ont endossé des t-shirt frappés des slogans "Pour l'avenir du Territoire" et "Belfort sort ses griffes", avec le dessin d'une patte de lion, le symbole de la ville, s'abattant sur le sigle de GE.
Le directeur du Tour a salué l'ensemble des salariés de GE
Le groupe américain a annoncé fin mai son intention de supprimer quelque 1.050 postes en France, dont près de 800 dans le secteur turbines à gaz du site de Belfort, soit la moitié des effectifs de cette entité. Au total, GE emploie 4.300 salariés à Belfort.
Le directeur du Tour, Christian Prudhomme, a salué l'ensemble des salariés de GE présents en compagnie du sénateur (LR) du Territoire de Belfort, Cédric Perrin. Christian Prudhomme "m'a assuré que le Tour de France était solidaire de l'action de GE" et trouvait "notre démarche digne et juste", a déclaré à l'AFP Alexis Sesmat (Sud Industrie).
"Un territoire de cyclisme"
Porte-parole de l'intersyndicale de GE Belfort, Philippe Petitcolin, délégué syndical CFE-CGC, a précisé que les organisateurs du Tour avaient eux-même proposé d'organiser cette haie d'honneur. "Le Territoire de Belfort est un territoire de cyclisme et le territoire d'une industrie en danger", a souligné le syndicaliste devant la presse.
"Cette manifestation, c'est pour que tout le monde sache que General Electric veut détruire notre territoire", a-t-il insisté, assurant une nouvelle fois que "l'Etat à les moyens d'intervenir". Une large banderole, proclamant le "soutien aux salariés de General Electric" et déployée depuis plusieurs semaines au pied du Lion de Belfort, était toujours présente au départ de cette 7e étape, la plus longue du Tour
(230 km), qui doit mener les coureur jusqu'à Chalon-sur-Saône.
(Source AFP)