Entre les 11 et 26 janvier, des tirs avaient été observés à Besançon et à  Audincourt à huit reprises.Â
Ces séquences de tirs, qualifiées pour certaines "de tentatives de meurtre en bande organisée", avaient été commises "au moyen d'un fusil d'assaut de type Kalachnikov", indique dans un communiqué le parquet de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Nancy.
L'enquête, initialement menée par un juge d'instruction de Besançon, avait finalement été transmise à la Jirs, "au vu de la nature des faits et de la complexité des investigations à mener".
Un lien avec une tentative d'enlèvement
Les investigations ont permis de faire un rapprochement avec une violente "tentative d'enlèvement" commise dans la banlieue de Dijon, le 3 février au soir.
Depuis lundi, une "opération de police d'envergure" a été menée par plusieurs service de police, dont les DCOS (division de la criminalité organisée et spécialisée) du Doubs et de Côte-d'Or, l'Unité d'investigation nationale, avec le soutien des brigades de recherche et d'intervention (BRI) du Bas-Rhin, de Côte-d'Or et du Vaucluse ainsi que des unités cynophiles du Doubs, des Yvelines, de Côte-d'Or et du Vaucluse.
Cette opération a permis l'interpellation de 10 personnes dans les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, et dans les secteurs de Dijon et Besançon.
Quatre individus ont été présentés aux juges d'instruction, mis en examen et placés en détention provisoire. Trois autres ont été incarcérés "dans le sud de la France", dans l'attente de leurs transferts "devant les juges d'instruction nancéiens".
Selon le parquet de la Jirs, le mobile de ces actions violentes "reste à élucider".
(AFP)