Quelques Gilets jaunes a tenté un timide retour, samedi 16 octobre, sur les ronds-points. Dans diverses régions, ils se sont mobilisés contre la hausse des prix de l’énergie, ainsi que la baisse du pouvoir d’achat.
À Besançon, une vingtaine d'entre eux se sont rendus dans la matinée au rond-point de Chalezeule. La plupart a ensuite rejoint la manifestation anti pass sanitaire au départ de la place de la Révolution.
Ils étaient une petite dizaine au rond-point d'Arc-les-Gray en Haute-Saône à vouloir faire revivre le mouvement de l'automne 2018.
"Vivre, oui, survivre, non"
Dans la ville de Châlons-en-Champagne, une petite vingtaine d’entre eux ont occupé un rond-point à la sortie de la ville dès le matin. Les manifestants demandaient la mise en place du référendum d’initiative citoyenne (RIC), revendication centrale du mouvement depuis les premières occupations de ronds-points à l’automne 2018. Dans la ville de Toulouse, entre vingt et trente personnes se sont réunies au rond-point emblématique de la "Socamil" avec des pancartes comme "Vivre, oui, survivre, non" ou "Pas de paix sans justice".
Une cinquantaine de Gilets jaunes se sont rassemblés dans l’après-midi au rond-point des Buers à Villeurbanne, banlieue de Lyon, a indiqué la préfecture, selon laquelle ils se sont rapidement dispersés. En Vendée, ils étaient une vingtaine à se rassembler aux Herbiers pour rejoindre en opération-escargot un rond-point à La Roche-sur-Yon, selon Ouest-France.