Ce protocole d’intention non chiffré, préalable à une convention définitive dont la signature est envisagée à la fin de l’année 2012, voire au premier semestre 2013, concerne l’achèvement des deux bouts de la branche-est vers Dijon (15 km) et vers Mulhouse (35 km). Le coût est aujourd’hui estimé à 1,2 milliard d’euros (850 millions d’euros pour la partie Belfort-Mulhouse).
Il y a quelques mois déjà, les Régions Alsace, Bourgogne et Franche-Comté avaient conclu un pacte visant au financement de la suite du chantier avec une répartition attribuant 53% des dépenses incombant aux collectivités à l’Alsace, 27% à la Franche-Comté et 20% à la Bourgogne.
Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Franche-Comté, avait lancé un appel au président de la République pour accélérer le processus et acter la poursuite des travaux après l’ouverture de la première partie de la ligne en décembre. Lors de l’inauguration de la première tranche le 8 septembre 2011, Nicolas Sarkozy avait donné une suite favorable en promettant la signature d’un protocole pour la fin de l’année. Ce sera donc chose faite le 18 janvier avec quelques jours de retard.
« C’est à quoi j’ai travaillé avec l’Alsace et la Bourgogne. C’est un bon moment. On est sur une volonté partagée d’aller de l’avant », avait commenté Marie-Guite Dufay à la suite de l’annonce présidentielle à Belfort, même si ce protocole n’a qu’une « valeur symbolique et moral ».
L’année 2012 sera consacrée au bouclage chiffré de la convention de financement et 2013 devrait être l’année des appels d’offre. Les travaux pourraient commencer en 2014 pour une mise en service probable à la fin de 2016, soit cinq ans après la mise en service de la première tranche.