"Les métiers en tension, tels que le BTP, l'hôtellerie-restauration, la propreté, la manutention et l'aide à la personne sont autant de secteurs qui contribuent à la richesse et au dynamisme de la France", rappelle le Territoire du progrès.
Les membres ont insisté sur le fait que ces métiers dépendaient "largement du travail des travailleuses et travailleurs immigrés, qui, bien que contribuant de manière significative la vie économique et sociale de notre pays". Selon eux, ces travailleurs "restent dans l'ombre, souvent sans statut légal, confrontés à des conditions de travail précaires".
Une situation "d'hypocrisie collective"
Pour les militants, cette réalité "crée une situation d'hypocrisie collective "où ces personnes ne sont "pas autorisés à travailler, mais leur contribution continue d'être sollicitée". "Ils méritent d'avoir des droits reconnus, d'accéder à des conditions de travail dignes, et de vivre sans la peur constante d'être en situation irrégulière", ajoutent-ils.
Des délais nuisant à "l'intégration" et à l'emploi "non déclaré pour survivre"
Les militants ont également tenu à revenir sur la situation des demandeurs d'asile, "contraints
d'attendre six mois avant de pouvoir demander une autorisation de travail". Selon eux, cette règle "nuit à leur intégration et les pousse parfois à l'emploi non déclaré pour survivre"."
"Des embolies des préfectures"
Les membres ajoutent être témoins de la situation "d'embolie des préfectures, où le manque de rendez-vous, en dépit de la bonne volonté des agents, compromet le renouvellement des titres de séjour pour les personnes en situation régulière". Une situation qui "engendre un contentieux massif et rend leur vie encore plus précaire".
Réduction des délais et rétablissement du droit du travail pour tous
Les membres tiennent à insister sur leur soutien en faveur de la régularisation des travailleurs sans papiers, "reconnaissant leur contribution essentielle à notre société", et demandent ainsi la réduction des délais en préfecture ainsi que le rétablissement du droit au travail "pour les demandeurs d'asile sans délai excessif".
"Nous considérons ces mesures comme étant à la fois urgentes et concrètes pour garantir la dignité et l'intégration de ces travailleurs dans notre société", concluent-ils.