C’est durant le sujet concernant "le classement au titre des monuments historiques du monument aux morts du cimetière de Saint-Claude" que l’altercation a eu lieu entre la maire de Besançon et le député du Doubs.
Alors que durant son discours, Laurent Croizier revient sur les inscriptions antisémites découvertes dernièrement à Besançon, Anne Vignot l’interrompt pour lui reprocher de "ne pas respecter les règles que vous nous reprochez". Le député ayant demandé un peu plus tôt dans le conseil de ne pas s’éloigner du sujet traité à savoir "le bâtimentaire".
Une attitude qui a décontenancé le député : "Vous vous rendez compte des raisons pour lesquelles vous m’avez coupé la parole ?". Anne Vignot lui a à son tour reproché "un manque de respect auprès d’une élue".
Le député a pu reprendre son discours dénonçant les inscriptions antisémites. À la fin de celui-ci Anne Vignot l’a remercié en précisant qu’il s’agissait "exactement du travail et des paroles qui ont été portées" et qu’elle pensait "que vous remercieriez notamment la maire qui porte la parole pour l’ensemble du conseil municipal".
"Nous attendons des excuses"
Une "perte de sang-froid impardonnable" pour Laurent Croizier qui a préféré quitter le conseil municipal suivi par les membres de Besançon Maintenant après que la maire de Besançon ait "nié le rejet du nazisme du premier vice-président du département Ludovic Fagaut et des élus du groupe Besançon Maintenant" selon un communiqué commun des représentants d’Ensemble Bisontins et Besançon Maintenant envoyé à la suite du conseil.
"Il était impossible de poursuivre le conseil municipal devant une attitude aussi incompréhensible et choquante" expliquent-ils. "Nous attendons des excuses" a également précisé sur ses réseaux sociaux Ludovic Fagaut. "Dans des moments aussi graves, l’unité, au-delà des sensibilités politiques, devaient s’imposer" a conclu le communiqué de presse.