Tariq Ramadan: le juge ordonne une nouvelle expertise médicale d'ici le 30 mars

Publié le 28/02/2018 - 18:36
Mis à jour le 28/02/2018 - 18:36

Hospitalisé pendant quatre jours mi-février, Tariq Ramadan a de nouveau été admis à l’hôpital lundi soir, a indiqué une source proche du dossier. Une première expertise avait été réalisée en urgence mi-février par un autre expert à la demande de la cour d’appel de Paris afin qu’elle puisse statuer sur le recours du théologien musulman contre son placement en détention provisoire.

Une nouvelle expertise médicale de Tariq Ramadan, mis en examen pour viols, a été ordonnée mercredi par le juge d'instruction chargé de l'enquête pour vérifier la compatibilité de son état de santé avec sa détention et les conclusions sont attendues avant fin mars, a appris l'AFP de source proche de l'enquête.La première expertise avait conclu que la santé de l'islamologue de 55 ans, incarcéré depuis le 2 février, n'était pas contraire à son maintien sous écrou. Elle avait aussi remis en question les deux maladies, une sclérose en plaques et une neuropathie, dont l'intellectuel suisse dit souffrir, jugeant leur diagnostic "incertain".

Les deux pathologies dont il dit souffrir "ne peuvent être considérées comme certaines au jour de la présente expertise, au vu des documents présentés, des dires de Monsieur Tariq Ramadan et des constatations de l'examen clinique", selon l'expertise révélée par l'AFP. Le médecin soulignait néanmoins "la nécessité d'un bilan neurologique complet et sérieux qui n'a pas été fait depuis les années que semblent durer les troubles allégués".

L'expert judiciaire estimait aussi que les pathologies évoquées par l'islamologue ne peuvent s'aggraver brutalement et "ne peuvent pas engager à court ou plus long terme le pronostic vital". Les avocats de M. Ramadan, qui ont déposé un pourvoi en cassation contre la décision de la chambre de l'instruction, avaient dénoncé une expertise effectuée sommairement, sans que l'expert ait eu accès au dossier médical complet de leur client.

Ce dernier a été mis en examen le 2 février pour viols, dont l'un sur personne vulnérable, après les plaintes de deux femmes fin octobre qui ont débouché sur une information judiciaire. L'intéressé conteste ces accusations. La justice avait décidé le placement en détention provisoire du théologien, craignant une fuite à l'étranger ou d'éventuelles pressions sur les plaignantes ou d'autres femmes ayant témoigné sous X - un dispositif destiné à protéger le témoin - lors de l'enquête préliminaire. 

(AFP)

Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Justice

Une nouvelle magistrate et un vérificateur installés à la chambre régionale des comptes Bourgogne-Franche-Comté

La chambre régionale des comptes Bourgogne-Franche-Comté a procédé jeudi 9 janvier 2025 à l’installation d’une nouvelle magistrate, Marina Albrecht, lors d’une audience solennelle présidée par Emmanuel Roux, président de la chambre. À cette occasion, un nouveau vérificateur, Fabrice Taillard a prêté le serment exigé pour l’exercice de ses fonctions.

La plainte contre la secrétaire fédérale du Parti socialiste classée sans suite à Besançon

Le 26 décembre dernier, la première secrétaire fédérale du PS avait été placée en garde à vue suite à dépôt de plainte de la part d’un homme de 70 ans qui avait été prélevé de 80 euros. Aucune charge n’a été retenue, la faute étant due à une erreur de saisie informatique, a-t-on appris ce 14 janvier 2025.

Faute médicale à la naissance : l’hôpital Nord Franche-Comté condamné à indemniser un homme handicapé

L'hôpital Nord Franche-Comté (HNFC), implanté près de Belfort, a été condamné à verser près de 1,5 million d'euros à un jeune homme lourdement handicapé depuis une faute médicale survenue lors de sa naissance en 1998, a-t-on appris mardi 7 janvier 2025 auprès du tribunal administratif de Besançon.

À Besançon, deux associations alertent sur le danger des pratiques de stationnements en ville

En 2020, les associations ''Trottoirs libres !'' et ''Association vélo Besançon'' ont saisi la ville de Besançon pour dénoncer les arrêts et stationnements illégaux sur trottoirs et bandes cyclables, en violation du code de la route et de la loi handicap de 2005. Le 17 décembre 2024, la Cour d'appel du Tribunal administratif a rendu son jugement : pas de condamnation pour la ville de Besançon.

Acheminée depuis le Portugal, la cocaïne était livrée chez un couple habitant à Vaire

L’affaire est partie d’un renseignement et a sollicité le recours du groupement de gendarmerie du Doubs et de la section de recherche de Paris étant donné la dimension internationale du dossier. Mercredi 4 décembre 2024, un couple a été interpellé et une perquisition a été effectuée à leur domicile. Deux autres personnes, impliquées dans le trafic, ont également été placées en détention provisoire.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 0.19
nuageux
le 15/01 à 09h00
Vent
1.98 m/s
Pression
1033 hPa
Humidité
45 %