"A partir du moment où nous le faisons en Irak, je ne vois pas d'inconvénient à ce que nous le fassions en Syrie", a-t-il déclaré dimanche 6 septembre 2015 sur France 3 lors de l'émission "12/13 Dimanche". "A condition que cela soit coordonné avec le régime syrien, il faut dire les choses carrément", a-t-il aussitôt précisé.
"Entre Bachar al-Assad et Daech ou Al-Qaïda, nous n'avons le choix que de mauvaises solutions. Mais il y en a une qui est pire, c'est Daech et Al-Qaïda, qu'on ne peut pas faire passer pour des démocrates ou des islamistes modérés. Il faut une solution dans le cadre de l'ONU entre les protagonistes de ce conflit et taper ensemble contre Daech", a-t-il ajouté
Selon des informations publiées samedi par Le Monde, la France envisagerait d'engager des opérations aériennes contre le groupe islamique (EI, Daech) en Syrie, qui pourraient prendre la forme de frappes ou de vols de reconnaissance. Une décision que pourrait annoncer lundi 7 septembre 2015 le président François Hollande lors de sa conférence de presse.
Interrogé sur les protagonistes qui devraient intervenir contre l'EI, il a répondu: "l'Iran et la Russie. C'est l'évidence, et c'est l'intérêt de l'accord que (le président américain) Barack Obama a signé avec l'Iran, qui permet de mettre l'Iran autour de la table".
En outre, "une coordination est possible (entre la Russie et les Etats-Unis). Ni les soldats russes, ni les soldats américains ne sont engagés au sol, mais ils peuvent agir puissamment en fournissant des armes et dans le domaine du renseignement".
(Source AFP)