"D'abord, il ne faut pas expliquer qu'on va faire autrement de la politique en reprenant les recettes les plus anciennes qui soient en politique", a-t-il lancé lors d'une conférence de presse à Strasbourg, à quelques mètres des bâtiments de l'ENA, alors qu'il était interrogé sur la façon de "redonner confiance aux Français" et sur la suppression de l'ENA.
La première demande de suppression avait été formulée "par Jean-Pierre Chevènement dans les années 70", a-t-il noté M. Juppé. "On fait vraiment du neuf avec du très vieux !" a-t-il ajouté. Bruno Le Maire, autre candidat de la primaire à droite, met en avant l'argument du renouveau en politique et a récemment proposé de supprimer l'ENA. "Je ne ferai pas de démagogie anti-fonctionnaire", a affirmé le maire de Bordeaux, lui-même énarque, comme M. Le Maire.