La pétition lancée il y a deux semaines a déjà recueilli plus de 2.000 signatures pour le maintien des arrêts en garde de Franois : "A moins de deux mois des changements d’horaires, et donc de la supposée suppression de certains arrêts, pourtant achalandés, aucune communication officielle n’a été adressée aux usagers, ni même aux cheminots par leur direction, sans non plus aucune proposition d’alternatives pour les trajets domicile/travail ou domicile/école. Notons pourtant que les -"sillons"- se réservent au moins six mois à l’avance. Un raté pour le Conseil régional qui affirmait la volonté de mettre l’usager au coeur de la réflexion régionale ?", s'exclament la CGT Cheminot et le collectif des usagers ce lundi.
26 trains au lieu de 23 ?
"26 trains au lieu de 23 ? quand on veut faire croire que les nouveaux usagés convoités auront un service de qualité et davantage de trains… - Ajouter 1,5 trains, soit trois allers/retours, cela signifie laisser moins de quinze minutes aux agents SNCF pour la rotation. Conséquences ? Outre le rythme de travail inacceptable, cela présage des retards de trains, voire la suppression de certains purement et simplement. Monsieur Neugnot en a conscience, et s’en moque bien", expliquent-ils.
Des coûts plus important pour les usagers ?
"Voici le calcul d’une situation d’un usager : aujourd’hui, son abonnement mensuel TER pour un trajet Dole <> Franois lui coûte 84€, remboursé à 50% par son employeur, soit 42€. Demain, sans autre choix que de prendre son véhicule, pour un temps de trajet le plus rapide possible, il lui en coûtera plus de 300€, à cela s’ajoutera des frais de garde supplémentaires pour ses enfants, le temps de trajet augmentant", explique le collectif et le syndicat.
Franois, une desserte centrale
"Les usagers qui descendent à Franois sont nombreux, et pour cause ! La gare est idéalement implantée pour desservir l'hôpital Minjoz (Internes venant de Dijon, infirmières, personnel, mais aussi visiteurs), les CFA pour nos jeunes étudiants sans permis ou sans voiture, les travailleurs de nombreuses entreprises de tout secteur qui n'ont pas les moyens de s'acheter et entretenir une voiture ou par souci écologique (Franois, Serre les Sapins, Chateaufarine, Lafayette, etc.)", nous précise-t-on.
Info +
La Communauté d’Agglomération du Grand Besançon, l’Association des usagers des transports de l’Agglomération Bisontine, la Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports ne sont pas en faveur de la supression de l'arrêt.