Près d'un millier de manifestants déambulaient dans les rues pour l'acte 9 à Besançon. Des manifestants étaient notamment entrés en confrontation avec les forces de l'ordre qui avaient usés de gaz lacrymogène.
Fragilisé par cette contestation inédite, le chef de l’État Emmanuel Macron avait annoncé le 10 décembre une série de mesures, notamment une hausse de 100 euros des salaires au niveau du Smic, et promis dans ses voeux du 31 décembre un retour à « l’ordre républicain ». Mais il n’est pas parvenu à éteindre la fronde.
"Il faut se lever contre les injustices pour plus d'égalité. Je ne pense pas que cela soit utopique de demander un monde meilleur. On n'a pas le droit d'écraser les gens surtout les plus faibles", a tenu à nous préciser Billy Fumey, chanteur du Haut-Doubs, présent avec un drapeau franc-comtois ce samedi à la manifestation.
Concernant les chiffres, la Préfecture du Doubs évalue à 900 le nombre de manifestants ce samedi (au pus fort de la journée) tandis qu'Alain Genot, secrétaire des retraités CGT les estime à "plus de 1000". Une personne a été interpellée peu avant 17h00 pour "port de bouclier". Des affrontements (150 à 200 personnes présentes, selon la prefecture) ont ensuite éclaté avec les forces de l'ordre entre Chamars et la préfecture jusqu'à 18h30.
Au total, quatre personnes ont été interpellées au centre-ville et trois autre rue de Belfort.