Après les activités de centres de données et de réseaux en novembre dernier, ce sont certaines activités commerciales sur les systèmes informatiques centraux et les applications informatiques locales en Europe, Amérique du Nord et Amérique du Sud qui sont concernées, a précisé la direction du groupe en Comité social et économique.
"Cette décision permettra aux fonctions TIC (technologies de l'informatique et de la communication) internes de Stellantis de mettre davantage l'accent sur le numérique, la cybersécurité, les nouveaux modèles d'affaires et les solutions axées sur le client qui propulsent notre transformation en une entreprise technologique de mobilité durable", a indiqué l'industriel. Stellantis est en discussion sur ce dossier avec l'américain Kyndryl, qui regroupe les anciennes activités de conseil et de maintenance d'IBM et HP.
187 postes transférés
De sources syndicales, ce sont 187 postes qui seront transférés à l'échelle mondiale, dont 53 en France, principalement dans le Territoire de Belfort. "Ce nouveau projet vient se rajouter à de multiples vagues d'annonces anxiogènes", a dénoncé la CFE-CGC dans un communiqué.
Selon Laurent Oechsel, délégué syndical central CFE-CGC, les salariés redoutent que Stellantis n'ait recours à l'article L.1224-1 du code du travail, qui prescrit que si une activité est transférée, les salariés le sont également. Ces transferts ne doivent se faire que sur la base du volontariat, selon le syndicat.
Dans un rapport d'experts que le syndicat a commandé, celui-ci pointe du doigt "un risque majeur de perte de compétences et de risque industriel" lié à ces externalisations.
(AFP)